Société

Cinquantenaire : un débat à Casablanca

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Quelle est la finalité première du Rapport du cinquantenaire?: « Alimenter un large débat public sur les politiques à mettre en œuvre dans le futur proche et lointain, et ce à la lumière des enseignements de l’expérience des réussites et des échecs du passé ». Aux circonlocutions et à l’emphase, Rahma Bourqia préfère la concision. A raison. Membre du comité directeur du Rapport du cinquantenaire et modératrice de la commission «société, famille, femmes et jeunesse», elle sait la somme d’efforts consentis pour la rédaction d’un tel travail que ses propres auteurs présentent comme «une offre de débat».
Ce rapport qui ne compte pas moins de «75 contributions individuelles réunies en 8 recueils thématiques, 16 rapports thématiques et transversaux et un rapport général qui synthétise les apports majeurs des études thématiques et transversales sans se réduire à leur simple sommation, consolide les enseignements de l’évaluation rétrospective et esquisse des futurs possibles à l’horizon 2025», veut mettre en lumière un seul message. Il affirme, sans ambages, qu’avec le recul que confère la réflexion sur le demi-siècle écoulé, le Maroc d’aujourd’hui, en paix avec lui-même, avec son passé, fort de ses succès revendiqués et des leçons de ses échecs assumés, porté par ses femmes et ses hommes, par ses jeunes et ses anciens, est en mesure d’emprunter, avec confiance et détermination, le chemin qui mène vers un niveau de développement humain élevé. Tout est dit. Ne reste donc plus qu’à faire défiler sous nos yeux cinquante années de notre histoire et jeter un regard prospectif sur vingt autres.
D’où l’importance de l’appel à débat public lancé par tous les intervenants lors de la rencontre organisée jeudi à Casablanca, à l’occasion de la présentation de la version livre de ce Rapport et animée par Mme Bourqia, Abdeladim El Hafi, membre de la commission scientifique et modérateur de la commission « cadre naturel, environnement et territoire», Sabah Chraïbi, membre la commission « gouvernance et développement participatif et Mohamed Berrada, directeur général de Sapress
En réponse à l’une des questions de l’assistance, M. El Hafi a demandé à ce que le débat souhaité serve à «confronter les idées» pour que «la destinée de notre pays demeure entre nos mains» . Il a également noté que le Maroc qui « se trouve à la croisée des chemins », dispose, aujourd’hui, des moyens « pour s’engager résolument sur la voie d’une grande ambition nationale, partagée par tous, et articulée autour du développement humain »,
Après avoir précisé que la publication de ce document sous forme de livres en langues française et arabe incluant des CDRom contenant la version intégrale des travaux, Mme Bourqia a, pour sa part, rappelé que le Rapport du Cinquantenaire se trouve également sur Internet à l’adresse www.rdh50.ma. Ce qui dénote d’une volonté certaine de «mettre cette somme d’études et de réflexions » à la disposition du plus grand nombre d’utilisateurs possibles. Le prix de vente au public (20 DH) de cet ouvrage intitulé « Le Maroc possible : une offre de débat pour une ambition collective » et que Mme Chraïbi a qualifié de « somme de regards croisés », s’inscrit également dans ce cadre.

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