Société

Contrôles frontaliers entre le Maroc et l’UE

La convention a été signée du côté marocain par M. Mohamed Yassine Mansouri, wali, directeur général des Affaires intérieures au ministère de l’Intérieur et M. Abdellatif Loudiyi, secrétaire général du ministère des Finances et de la Privatisation et, du côté européen, par M. Christian Leffler, directeur de la Méditerranée à la commission européenne.
Ce programme entre dans le cadre du renforcement du partenariat privilégié entre le Maroc et l’Union européenne et s’inscrit dans une approche globale et intégrée qui concilie des aspects liés à l’appui institutionnel, à l’équipement, à la formation et à la sensibilisation. La concrétisation de ce projet illustre la notion de responsabilité partagée entre le Maroc et l’Union européenne dans la gestion de plusieurs problématiques communes, notamment celle de la migration irrégulière. Il est à rappeler que lors de la réunion du Conseil d’association maroco-européen, tenue au Luxembourg le 9 octobre 2001, le Maroc avait introduit auprès des instances européennes une demande de coopération technique pour lutter davantage contre la migration clandestine.
En réponse, l’Union européenne avait intégré dans le programme indicatif national, MEDA 2002-2004, le projet de gestion des contrôles frontaliers, doté de 40 millions d’Euros. Ce programme s’articule autour de 4 composantes, à savoir l’appui institutionnel, la formation, la sensibilisation et l’équipement.
La composante  » appui institutionnel  » consiste en la consolidation de l’aspect opérationnel de la direction de la migration et de la surveillance des frontières, de l’Observatoire de la migration et des Comités locaux. La composante formation sera destinée à la mise en place des programmes de formation au profit des unités en charge de la lutte contre la migration clandestine.
La composante information et sensibilisation a pour objectif de favoriser des actions de prévention auprès des candidats potentiels à l’émigration clandestine dans les zones à fort potentiel migratoire.
Les équipements retenus dans le cadre de ce programme seront constitués de moyens mobiles de détection (radars), d’observation et d’identification (caméras infrarouges), de détection de passage (senseurs électromagnétiques, sismiques ou acoustiques), de transmission (moyens fixes, mobiles et portatifs), de surveillance (jumelles), d’intervention (véhicules 4×4 et deux roues), de transport (camions 4×4) et de secours.

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