Plus de 122.000 Marocains résidant à l’étranger sont inscrits auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Au titre de l’année 2017, la Caisse a traité plus de 160.000 dossiers de remboursement. A cela s’ajoutent 8.516 dossiers concernant la retraite ou la pension de vieillesse. Ces chiffres montrent que les journées d’information qui sont menées par la CNSS tout au long de l’année ont porté leurs fruits. Pour sensibiliser les MRE aux prestations sociales prévues par les différentes conventions qui ont été signées par le Maroc avec les pays étrangers, la CNSS édite et distribue régulièrement des guides pratiques et organise des campagnes de communication ciblées, à l’été de chaque année, aux points de passage frontaliers. Dans chacune de ses actions, la CNSS explique les principes régissant ces conventions.
Ces derniers s’articulent autour de quatre volets fondamentaux : égalité de traitement, réciprocité, maintien des droits acquis et des droits en cours d’acquisition et transfert des droits. Les lois régissant la protection sociale ont un caractère territorial. De ce fait, chaque travailleur est soumis à la réglementation du pays où il exerce son activité professionnelle. En cas de déplacement, le maintien des droits acquis pour les migrants est couvert, légalement, par ces conventions, dans le cadre de la réciprocité, à travers un échange équilibré et mutuel des prestations.
Ainsi, étant assujettis aux mêmes obligations et avantages que leurs homologues ressortissants du pays de résidence, les travailleurs marocains bénéficient de plusieurs prestations: la pension de vieillesse (pension à caractère non contributif), de retraite, de survivants et d’invalidité, ainsi que les prestations d’enfant à charge et les prestations de décès. Il est important de signaler que 19 conventions ont été signées avec 19 pays dont 13 sont déjà opérationnelles. A noter que 80% des MRE sont désormais couverts.
