Société

Débat sur le rôle de l’élu local

© D.R

Le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales a organisé conjointement avec la préfecture de Skhirat-Témara, le 12 février 2010, une rencontre au siège de la préfecture sur le thème «Quel rôle pour l’élu local dans le développement de l’économie sociale et solidaire». Cette rencontre a été marquée par la présence de Yann Olson, président de l’assemblée générale du Réseau européen des villes et des régions pour l’économie sociale (REVES) et membre du Conseil économique et social de l’Europe. En plus d’expliciter la dimension territoriale du programme gouvernemental en matière d’économie sociale et solidaire, la rencontre présidée par Nizar Baraka, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales, avait pour objectif de définir les enjeux de ce type d’économie.
Et ce pour l’amélioration des conditions de vie de la population en facilitant l’accès des jeunes et des femmes aux activités lucratives, la création d’emplois et la promotion du potentiel humain dans le cadre des initiatives individuelles et collectives visant à capitaliser sur les atouts naturels et économiques de chaque unité territoriale de la préfecture. Selon les organisateurs, cette rencontre est un maillon d’une série de rencontres que le ministère organise dans diverses régions du Royaume dans le but de mobiliser et d’associer les régions, les collectivités locales et les représentants des administrations décentralisées aux chantiers de l’économie sociale et solidaire et à la mise en œuvre de l’approche territoriale basée sur la gestion participative conformément aux mécanismes de contractualisation avec les régions. Lors de cette rencontre, Abdelhaq Haoudi, gouverneur de la préfecture de Skhirat-Témara, a mis l’accent sur les retombées de la crise économique mondiale qui ont démontré que le libéralisme prédateur fonctionnant à plein régime dans le cadre d’investissements gigantesques, sans prendre en considération les dimensions humaine et sociale, est un pari perdant. D’où la nécessité de donner corps au concept de l’économie sociale et solidaire qui a fait ses preuves, notamment dans les pays asiatiques qui ont pu préserver leurs taux de développement et, par conséquent, leur cohésion sociale. Après avoir présenté succinctement les principes de l’INDH ainsi que les réalisations et les projets qui en découlent au niveau de la préfecture de Skhirat-Témara, M. Haoudi a affirmé que les acteurs de développement concernés sont tous appelés à adhérer à cette stratégie royale qu’est l’INDH et à aller de l’avant afin d’atteindre les objectifs fixés à travers l’élaboration de programmes et de plans réalistes et réalisables à même de relever les défis socio-économiques à l’échelle locale. Cette rencontre a été couronnée par la signature d’une convention de partenariat entre le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales et le Réseau européen des villes et des régions pour l’économie sociale (REVES) dont l’objectif est de développer le partenariat, la coopération et l’échange entre les institutions de l’économie sociale marocaines et leurs homologues européennes et de profiter des expériences européennes dans le domaine de l’économie sociale et solidaire.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux