Société

Direction collégiale ou démission collective du bureau politique ?

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La bataille ne fait que se raviver au sein de l’USFP, après la démission de Mohamed Elyazghi de son poste de premier secrétaire. Une tendance dominante au sein du bureau politique du parti prêche une direction collégiale du parti, jusqu’à la tenue de son 8ème congrès prévu en mars 2008. Le BP, qui s’est réuni hier dans l’après-midi, devait nommer un coordinateur et un porte-parole du parti, en prévision du congrès en question. Mais cette tendance risquerait de ne pas aboutir, à en croire des bruits de couloir. Contacté hier par ALM, l’ancien secrétaire général de la Jeunesse USFP, Hassan Tarek, a affirmé que M. Elyazghi a fort à parier sur une décision du Conseil national pour inverser la tendance, rappelant que le premier secrétaire partant a précisé, dans sa lettre de démission, qu’il avait décidé «le gel de son activité au sein du bureau politique, jusqu’à la tenue du Conseil national», prévu dans les deux semaines à venir. Selon l’ex-responsable de la Chabiba Ittihadia, M. Elyazghi revendiquerait à ce moment-là «une démission collective du bureau politique». Une manière de ne pas servir de «bouc émissaire», sachant que les décisions prises lors de la période pré et post électorale engagent tous les membres du bureau politique, et non pas seulement le premier secrétaire et le premier secrétaire adjoint, respectivement Mohamed Elyazghi et Abdelouahed Radi. Même son de cloche relevé chez des membres du Conseil national, qui n’ont pas exclu la possibilité de destitution de tous les membres du bureau politique. A ce propos, un rapport jugé accablant sur la gestion de l’USFP sera présenté par la commission chargée de l’évaluation de la gestion des élections de 2007 sur le plan politique et organisationnel. Un membre de cette commission, qui a souhaité garder l’anonymat, a relevé nombre de failles dans le dispositif de fonctionnement du parti. «Alors que l’USFP a toujours défendu la thèse de ministres politiques, il s’est avéré que ses ministres sont aujourd’hui plus des ministres technocrates que des ministres politiques», a-t-il martelé. Le cas de Mohamed Elyazghi, qui a accepté un ministère sans portefeuille, a par ailleurs été largement critiqué.

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