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Doctorat français : le problème persiste

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Au moment d’entamer leur 22ème jour de grève de la faim, leur détermination n’a pas faibli. Les enseignants-chercheurs titulaires du doctorat français disent être déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction de leurs revendications "légitimes". «Nous ne baisserons pas les bras et nous continuerons à rejeter la décision du ministère de tutelle relative au maintien de la condition du concours en vue de la promotion au grade d’enseignant supérieur pour la simple raison qu’elle est contraire aux dispositions du statut de 1975 selon lequel nous avons été recrutés. Lesquelles stipulent de passer directement à ce grade après quatre ans d’ancienneté en tant que maître de conférence», souligne, dans une déclaration à ALM, Mohamed Mahassine, gréviste et président de l’AMECLUF (Association marocaine des enseignants-chercheurs lauréats des universités françaises).
Dans un communiqué rendu public mercredi 22 novembre, en réponse à la note d’information émise un jour auparavant par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, les concernés dénoncent l’indifférence du département de Habib El Malki à l’égard de leur situation. Ils soulignent, dans le même communiqué, la gravité de la situation, la dégradation de leur état de santé et en attribuent au ministère de tutelle toute la responsabilité.
Mardi 21 novembre, le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique publie un communiqué dans lequel il rassure les grévistes sur la nature du concours. «Le concours est à caractère académique, au cours duquel le candidat est tenu de présenter un dossier scientifique devant une commission composée de professeurs de l’enseignement supérieur, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 1124.97 du 4 juillet 1997», lit-on dans le document.
«Il ne s’agit que d’un moyen de tergiversation», lance M. Mahassine.
Les 1 697 concernés dénoncent la politique menée par Habib El Malki qu’ils qualifient de demi-mesure dans le traitement de leur dossier revendicatif.
Ainsi, les protestataires revendiquent-il le "droit au grade de professeur de l’enseignement supérieur et la préservation de l’intégrité de l’ancienneté acquise depuis leur recrutement en 1975". A ce sujet, ils rejettent catégoriquement les accords conclus entre le Bureau national du SNE Sup et le ministère de tutelle qui ne sont pas, selon eux, en harmonie avec les décisions prises lors des précédents congrès du syndicat.

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