Dans votre édition du mardi 18 janvier 2005, vous avez consacré deux pages au décès accidentel de la défunte Mme Sakina Yacoubi. Dans l’article principal, vous présentez en détail la version et les accusations de la famille de la défunte. C’est pourquoi je tiens à apporter les précisions suivantes :
– L’affaire est devant la justice. C’est pour cela que, sollicité par la presse, je me suis obligé à la retenue. Comme vous le savez, il est facile d’accuser mais le dernier mot revient à la justice.
– Comme on ne peut se substituer à la justice, on ne peut également se substituer aux experts. Une autopsie a été réalisée à la demande de la justice et cette dernière peut solliciter les avis scientifiques qu’elle juge pertinents. – La défunte devait être opérée d’un «canal lombaire étroit» comme l’attestent les conclusions neuro-radiologiques, après l’échec d’un traitement médical au long cours. Elle a subi une consultation pré-anesthésique et des examens complémentaires sanguins par le Dr F. Benabdennebi, selon les exigences actuelles des sociétés savantes.
Par ailleurs, six heures (légales) s’étaient écoulées entre la prise d’un café et l’anesthésie. De plus, la clinique disposait d’un défibrillateur cardiaque, en bon état de fonctionnement comme l’attestent la facture d’achat et les différents contrôles techniques effectués par le fournisseur. Il s’agit donc d’un accident, comme il en arrive malheureusement un cas sur cent mille anesthésies, et qui est survenu au tout début de l’intervention. Je tiens à souligner que la clinique a mobilisé tous les moyens, avant, pendant et après l’anesthésie. Faut-il vraiment le dire ? Moi-même ainsi que l’ensemble du personnel de la clinique, nous sommes extrêmement affligés suite à ce décès et nous partageons la peine de la famille.
• Dr. Abdelkrim Houidi