Société

Drame à Sidi Maârouf : Un mort et vingt-huit blessés dans l’effondrement du plafond d’une usine

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Vive émotion, ce samedi 24 septembre, vers 1h30 à l’usine «Projexti confection textile industrielle», située au n° 22, lotissement Medersa, dans la zone industrielle de Sidi Maârouf à Casablanca : un mort et vingt-huit blessés dont cinq dans un état grave, c’était le bilan lourd de l’effondrement d’une dalle de plafond. En fait, il n’est jamais évident de perdre un collègue. Quarante-huit heures après le drame, les employés de cette usine sont encore sous le choc. Ils ne veulent pas admettre avoir perdu l’un de leurs collègues, le technicien et père de famille, Mohamed Lahbichi, âgé de quarante-huit ans. Celui-ci et ses collègues étaient très occupés par la confection des parapluies, des parasols, des barnums, des tentes d’exposition et autre matériel forain quand ils ont soudain entendu un grand bruit sourd. Personne ne croyait qu’il s’agissait d’un début d’effondrement de la dalle de plafond du troisième étage de l’usine. Et si les uns sont arrivés à se sauver, c’était le contraire pour les autres. Vingt-huit employés ont été blessés, apprend-on d’une source de la protection civile. Et Mohamed Lahbichi y a laissé sa vie. Alertés, les éléments de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux. Ils ont déployé tous leurs efforts pour sauver les employés. À bord d’un fourgon mortuaire, ils ont évacué le cadavre de la victime décédée vers la morgue et à bord des ambulances ils ont transporté les blessés vers les hôpitaux Ibn Rochd, Bouafi et Hay Hassani. Le travail des sapeurs-pompiers s’est poursuivi jusqu’à la nuit. Ils ont utilisé une berce de sauvetage pour le déblaiement des décombres et même les chiens renifleurs pour la recherche d’autres victimes. Mais ils n’ont rien trouvé.
Par ailleurs, Fouzia Imansar, gouverneur de la préfecture des arrondissements d’Aïn Chock, et d’autres responsables, se sont également dépêchés sur les lieux du drame. Mais pourquoi la dalle du plafond s’est-elle effondrée ? Selon une source de la protection civile, il semble que l’usine doit occuper initialement le rez-de-chaussée. Seulement, son propriétaire a commencé, depuis belle lurette, des travaux d’extension illégaux en construisant le premier étage, puis le deuxième et le troisième. Et c’était la dalle du plafond de celui-ci qui s’est effondrée causant en conséquence la destruction des autres niveaux de l’usine, y compris le rez-de-chaussée. C’est pourquoi le procureur du Roi près le tribunal de première instance a donné illico ses instructions pour que le propriétaire de l’usine soit arrêté et soumis aux interrogatoires pour tirer toute l’affaire au clair. Sans aucun doute, si l’enquête prend le bon chemin, des fonctionnaires seront interrogés sur le fait d’avoir fermé les yeux sur la construction anarchique de trois étages de l’usine.

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