Société

Droits de l’enfant : Le bon chemin

C’est ce qu’a annoncé la secrétaire d’Etat chargée de la Famille, de la Solidarité et de l’Action sociale, Mme Yasmina Baddou. Le même département se penche également sur la mise en place d’un plan d’action national pour la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants. L’initiative prend également en compte la réactivation de la fonction du juge des mineurs et le renforcement du rôle de l’assistance sociale.
La secrétaire d’Etat parlait à l’occasion de l’ouverture, mercredi à Tanger, des 29èmes journées scientifiques de l’Internat. Une manifestation initiée par l’une des plus anciennes associations médicales au Maroc, à savoir l’Association des médecins internes du CHU Rabat-Salé (AMIR), du 19 au 22 courant à Tanger. Ces journées scientifiques prévoient l’organisation, vendredi, d’une table-ronde sur les enfants victimes de maltraitance.
Une pléiade de spécialistes du CHU se chargera de l’animation de cette table ronde avec la participation de l’Observatoire national des droits de l’enfant et des cadres de la sûreté nationale et de la gendarmerie royale. Les participants à cette manifestation débattront sur le traumatisme du bassin, ses complications gynécologiques et urologiques, les antibiotiques, leur bon usage et leurs limites. Un autre volet relatif à un nouveau traitement de la problématique de l’enfance qui vient compléter la stratégie annoncée par Mme Baddou, il y a quelques jours. La secrétaire d’Etat avait déclaré qu’il est devenu intolérable de voir des enfants travailler en remplacement des adultes et à des salaires très bas dans des secteurs comme le textile et l’artisanat. Un enfant doit être scolarisé et non employé, avait-elle dit, appelant à l’application de la législation existante dans ce domaine. Elle avait fait savoir, dans ce sens, qu’un code de protection de l’enfant est en cours d’élaboration pour rassembler en un seul texte toutes les lois relatives au sujet, qu’il faudra compléter et harmoniser avec les conventions internationales.
Cependant une lenteur se fait sentir au niveau de la concrétisation des décisions et des stratégies élaborées dans le domaine de l’enfance. Mais il faut reconnaître en revanche, qu’au Maroc, plusieurs initiatives ont été lancées depuis le début des années 90. A commencer par le Parlement de l’enfant, les clubs d’enfants du ministère de la Jeunesse et de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, les conseils municipaux de l’enfant, les comités juniors et les mouvements du scoutisme qu’il convient d’évaluer et d’encourager pour assurer une réelle participation des enfants.
Plus encore, l’insistance de S.M. le Roi en personne, à chaque occasion, pour s’occuper davantage des enfants et l’implication directe et effective de SAR la Princesse Lalla Meriem dans le domaine de la protection de l’enfance témoignent de la place qu’occupe l’enfance dans notre pays.

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