Les participants à la première réunion du comité de suivi issu de la conférence de Brazzaville ont recommandé la consolidation du rôle des instances gouvernementales chargées des droits de l’Homme dans l’espace francophone.
Au cours de la séance de clôture, samedi à Marrakech, des travaux de ce comité de suivi, les participants ont jugé nécessaire que les pays francophones prennent des initiatives pour assurer la concertation entre ces instances sur les stratégies à dessiner et les décisions à prendre. La francophonie devra aussi renforcer sa participation au niveau international aux grands débats normatifs pour la protection des droits, notamment le droit au développement, à la paix et à la démocratie dans la perspective du sommet de Ouagadougou sur « le développement solidaire : la dimension des droits de l’Homme », ont-ils souligné.
La rencontre a été également une occasion pour évoquer la nécessité d’accorder à la langue française toute l’attention au sein des instances internationales.
Concernant l’état des engagements internationaux et leur mise en oeuvre par les Etats membres de la francophonie, le comité de suivi prévoit des actions de sensibilisation auprès des Etats en vue de les encourager à ratifier les conventions internationales en matière des droits de l’Homme, et de les amener à adapter leurs lois internes à ces engagements internationaux. A propos de la rédaction des rapports nationaux sur les pratiques de la démocratie et des droits de l’Homme, une assistance devra être apportée aux Etats en vue de renforcer leurs capacités pour la collecte des données afin qu’ils présentent leurs rapports dans les délais impartis, ont insisté les participants.
A ce titre, le Maroc a proposé de contribuer à la formation des fonctionnaires chargés de l’établissement des rapports nationaux.