Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse a organisé, mardi à Rabat, en collaboration avec l’UNICEF, une rencontre nationale pour l’appui à la scolarisation de la petite fille en milieu rural. Lors de cette rencontre, la directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), Mme Carol Bellamy a souligné que les avancées réalisées par le Maroc au niveau de l’éducation de la fille lui permettent de revendiquer le leadership dans ce domaine. En 1997, 4 filles rurales sur dix, âgées de 6 à 11 ans, étaient inscrites à l’école. Mais à l’ouverture des inscriptions pour l’année scolaire 2002, 8 filles sur 10 de la même tranche d’âge, ont été inscrites à l’école, a dit Mme Bellamy. « La détermination soutenue et la volonté politique de réaliser l’accès à l’éducation pour tous les enfants au Maroc sont remarquables et méritent la mise en commun des efforts de tous », a-t-elle souligné, lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part des membres du gouvernement, des représentants d’ONG oeuvrant dans ce domaine et des ambassadeurs bénévoles de l’UNICEF au Maroc. Selon Mme Bellamy, «le Maroc aspire toujours à plus d’excellence». De son côté, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Habib El Malki, a affirmé que le Maroc a franchi d’importants pas en matière de scolarisation de la fille, notamment en milieu rural, et que son département a élaboré un plan en perspective de la prochaine rentrée scolaire visant à augmenter le rythme de l’éducation de la fille rurale. Pour cette rentrée scolaire, le pays relève deux importants défis. Il s’agit de la généralisation de l’enseignement et le lancement d’une campagne à grande envergure, ayant pour objectif la généralisation progressive de l’éducation préscolaire.