Société

Enseignement de l arabe dans les écoles françaises

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L’accord entre le Maroc et la France concernant la coopération dans le domaine de l’enseignement pour les élèves marocains résidant en France a été publié au Bulletin officiel n° 6092 du 18 octobre 2012. En vertu de cet accord qui, rappelons-le, date du 14 novembre 1983, l’enseignement de l’arabe est dispensé par des enseignants marocains dans les écoles françaises. Pour le primaire, cet enseignement est dispensé aux élèves marocains à raison de 3 heures minimum par semaine.
Les résultats obtenus par les élèves marocains sont pris en compte au même titre que les autres disciplines dans l’appréciation de leur travail scolaire. Ils sont inscrits sur le livret scolaire et portés à la connaissance des familles. Concernant l’élaboration des manuels et des instruments didactiques, une procédure est prévue à cet effet. «La partie marocaine communique à la partie française, en vue des réunions du groupe de travail mixte, les programmes qu’elle a élaborés. Les modalités de leur mise en œuvre sont arrêtées par les deux parties», stipule  l’article 4. Notons que les autorités pédagogiques des deux pays assurent la formation continue et le contrôle des enseignants marocains exerçant dans les écoles françaises.
Les enseignants peuvent participer aux séminaires et stages organisés à l’intention du personnel français, notamment dans le domaine des techniques modernes d’éducation. L’objectif étant de renforcer et de rénover les enseignements en arabe. Pour ce qui est de l’enseignement secondaire, les élèves inscrits dans les collèges et lycées d’enseignement professionnel ont la possibilité de choisir l’arabe comme première, deuxième ou troisième langue. Pour les élèves n’ayant pas choisi l’arabe comme langue étrangère, il est possible de suivre dans les collèges et les lycées des cours d’arabe et de civilisation marocaine en dehors des heures de classe. S’agissant des enseignants, l’article 10 précise que le gouvernement marocain les désigne et les rémunère en tenant compte des besoins et pendant une durée limitée. Le gouvernement français leur réserve la même protection que celle accordée aux enseignants français. Il leur est délivré, par le ministère des relations extérieures, la carte «En mission» qui les place en situation de mission éducative en France. Parmi les autres dispositions, il y a lieu de relever que l’article 13 autorise les autorités marocaines à organiser des examens en France et à délivrer des diplômes aux ressortissants marocains.
Pour assurer la bonne application de cet accord, il est prévu la création d’un groupe de travail franco-marocain qui se réunit deux fois par an. Les membres sont choisis par les gouvernements des deux pays et ont pour mission d’arrêter un programme d’application.

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