SociétéUne

Etude : 20% des Marocains sont obèses et 53% en surpoids

© D.R

Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

L’obésité progresse plus rapidement en milieu urbain que dans le rural avec respectivement 22,8 et 14,9%.  Sur la période 2000-2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20% , ce qui représente une hausse de près de 7%.

[/box]

Au Maroc, l’obésité gagne du terrain.  Selon la dernière enquête épidémiologique de prévalence des facteurs de risque des maladies non transmissibles du ministère de la santé réalisée en collaboration avec l’OMS, l’obésité touche 20% de la population. Elle a été détectée chez 29% des femmes, soit pratiquement trois fois plus que les hommes (11%).   L’obésité progresse plus rapidement en milieu urbain que dans le rural avec respectivement 22,8 et 14,9%. Sur la période 2000-2017, ce taux est ainsi passé de 13,2 à 20% , ce qui représente une hausse de près de 7%.

Cette augmentation a été plus marquée chez le sexe féminin où le taux d’obésité est passé de 19,10 % en 2000 à 29% en 2017, ce qui représente une hausse de 10% en 7 ans. Chez les hommes, la hausse a été moins importante, soit 4% (7,20 à 11%) . Parmi les facteurs en cause figurent la malbouffe, la malnutrition, la sédentarité, le manque d’activité sportive… La modification des habitudes alimentaires est aussi un facteur aggravant  (snacks, fast-foods,…).

Dans le cadre de cette enquête,  quatre catégories d’IMC (Indice de masse corporelle) ont été utilisées afin d’évaluer le statut pondérale des Marocains, à savoir, l’insuffisance pondéral (IMC <18.5), le statut normal (IMC entre 18.5 et 24.9), le surpoids pondéral (IMC entre 25 et 29.9) et l’obésité (IMC ≥ 30). L’enquête précise que l’indice de masse corporelle calculé en divisant le poids sur la taille a permis de relever que la moyenne de l’IMC était de 25.9 kg/m². Celle-ci est significativement plus importante chez les femmes avec 27.3 kg/m² que les hommes 24.4 kg/m².  A ce sujet, il est important de signaler que le poids moyen était de 72.1 kg chez les hommes et de 69.3 kg chez les femmes. Quant à la taille moyenne des hommes, celle-ci est  de 171.8 cm  contre 159.2 cm pour les femmes. Notons que le pourcentage des personnes ayant un IMC ≥ 25, c’est-à-dire en surpoids, est de 53%.

Ce pourcentage est plus important chez les femmes (63.4%) que les hommes. Ce taux augmente avec l’âge de 18-29 ans à 60-69 ans, pour ensuite diminuer légèrement à l’âge de 70 et plus, ceci a été remarqué aussi bien chez les hommes que les femmes. En revanche, l’insuffisance pondérale a été notée chez 5,2% des Marocains.  Par ailleurs, il faut savoir que l’obésité peut avoir des conséquences graves sur la santé. La graisse superflue peut provoquer des maladies cardio-vasculaires. Les personnes obèses ont aussi plus de chance de souffrir de diabète de type 2, d’hypertension artérielle. Le surpoids et l’obésité sont aussi reconnus comme des facteurs de risque de développer certains types de cancers. 

Aujourd’hui, il est possible de prévenir la plupart de ces maladies  en s’attaquant aux facteurs de risque tels que le tabagisme, une mauvaise alimentation, l’obésité, le manque d’activité physique, l’hypertension artérielle, le diabète et l’hyperlipidémie. Ainsi, la prévention d’une prise de poids excessive passe par l’adoption d’une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière.

Articles similaires

SociétéUne

Alerte météorologique: l’ADM appelle à la vigilance sur l’axe autoroutier Meknès-Oujda

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a appelé les usagers...

SociétéSpécialUne

Plus de 28.000 nouveaux inscrits en 2022-2023 : De plus en plus d’étudiants dans le privé

L’enseignement supérieur privé au Maroc attire des milliers de jeunes chaque année.

SociétéSpécial

Enseignement supérieur privé : CDG Invest entre dans le capital du Groupe Atlantique

CDG Invest a réalisé une prise de participation de 20% via son...

SociétéUne

Enseignement supérieur: La réforme en marche

Le digital occupe une place de taille dans la nouvelle réforme du...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux