Société

Fès : contrôle de qualité

Le rapport mensuel de la Direction Provinciale de l’Agriculture (DPA) de Fès indique que quarante-trois dossiers conce-rnant la vente de produits impropres à la consommation ont été soumis, en novembre dernier, à la justice, et 50 autres relatifs à des fraudes similaires ont été jugées. Le rapport indique également que les activités relatives à la campagne de contrôle de la qualité des produits alimentaires ont permis le prélèvement de 50 échantillons pour analyse, l’établissement de 11 constats directs, 9 infractions pour défaut d’affichage des prix et la réception de 51 bulletins d’analyse dont 18 sont non conformes. Par ailleurs, pendant le mois de Ramadan, la commission mixte de contrôle des produits alimentaires a lancé une campagne de contrôle de la qualité des produits de large consommation (miel, épices, café, lait, dattes et gâteaux au miel) et saisi et détruit une importante quantité de produits avariés et impropres à la consommation. S’agissant des inspections des viandes et des abats au niveau des abattoirs urbains et ruraux, le rapport fait état d’une augmentation en poids des abattages contrôlés de 99,87 tonnes, soit plus 64,8 %, alors que les ventes de poisson ont connu une baisse de 1,89 tonne, soit moins de 9,35 %. Au niveau de l’état sanitaire du cheptel, le rapport précise qu’aucune maladie contagieuse n’a fait l’objet de déclaration, à l’exception d’un cas de rage féline à la préfecture de Zouagha Moulay Yaâcoub. Le nombre de cas soulevé au niveau de la Wilaya de Fès interpelle à plus d’un titre. Presque cent cas de fraudes. Le nombre de ceux qui ont échappé au contrôle pourraient être bien supérieur, notamment pendant le mois de Ramadan où les petits métiers relevant du secteur du commerce informel se développent d’une façon spectaculaire. Le phénomène de la non-propreté ne convient pas seulement à la ville de Fès et ses régions. Dans les autres villes du Royaume, les différents services du contrôle n’ont pas chômé durant la même période. Les habitants des quartiers populaires et populeux situés dans la périphérie des grandes villes constituent la clientèle de ce type de commerce. Faible pouvoir d’achat et surtout analphabétisme obligent.

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