Société

Ftour Avec Abdelilah, douanier

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En principe, Ramadan rime toujours avec rassemblement familial, regroupement autour de la table du ftour avec un menu aussi varié que le permet le budget de chaque famille…

Mais, par la force des choses, il y a des exceptions à cette règle. Certaines personnes, en raison de leur travail qui coïncide avec l’heure de la rupture du jeûne, sont obligées de rompre le jeûne en dehors du cadre familial, souvent dans un café ou sur le lieu même du travail. ALM a décidé cette année de partager avec ces gens ce moment qu’ils sont obligés de passer en dehors de l’environnement habituel et du cadre familial. Comment prennent-ils leur ftour ?

Nous sommes dans l’une des gares maritimes du Nord. Ce mardi, à l’approche de l’heure de la rupture du jeûne. Abdelilah, comme chaque membre de son équipe de douaniers, n’a rien perdu de son dynamisme et de son sérieux. Vêtus de leurs uniformes, «nous continuons de faire notre travail comme à l’ordinaire. Nous devons toujours être prêts à l’arrivée de chaque bateau pour accomplir notre mission auprès des passagers», explique-t-il. 

Abdelilah fait partie de l’une des trois équipes qui se relaient lors de ce deuxième jour du lancement de l’opération Marhaba 2017. Leur fonction n’est pas de tout repos : ils doivent intervenir tout le temps comme par exemple pour vérifier un passeport ou contrôler le véhicule d’un passager. Abdelilah et les autres membres de son équipe ont l’habitude d’apporter chacun le strict minimum pour le ftour, sans oublier de ramener avec eux leurs tapis de prière. «Nous nous contentons presque tous d’un peu de dattes et de lait pour rompre notre jeûne», dit-il, faisant remarquer que la douane comme les autres services opérant dans le port reçoit «le repas du ftour offert quotidiennement par une compagnie de transport maritime».

Abdelilah dit trouver du plaisir à partager avec ses collègues l’ambiance ramadanesque au port bien que leur table de ftour ne soit pas bien garnie des plats et chhiwates de Ramadan comme chez eux. «Nous essayons en parallèle de faire notre travail comme il faut et sans laisser les citoyens attendre. Le travail est d’ailleurs considéré comme un acte de culte», ajoute-t-il.

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