Société

Garde des enfants : Casse-tête des parents

Lorsque la femme est appelée à reprendre son travail, après le congé post-natal, le problème de la garde de son enfant, se pose avec acuité. Qui devra assurer la garde du nouveau né ? La tâche n’est pas du tout aisée.
Dans certains cas, la solidarité familiale résout le problème. Ainsi, les parents ou les grands parents du père ou de sa femme débarquent chez la jeune famille et prennent en charge l’enfant pendant que sa mère est au travail. Mais, faut-il qu’ils soient disponibles, encore en forme, acceptables par le conjoint et que leur présence ne cause pas autant de problèmes qu’elle n’en résout. Chose qui n’est pas donnée à tout le monde.
Et dans cette atmosphère que se fait le développement affectif et intellectuel du petit marmot, citoyen de demain. Voilà, à un moment décisif de la formation de sa personnalité, il est pris en charge par des personnes complètement déphasés par rapport à l’air du temps. Ce qui aura indubitablement des répercussions négatives sur le petit enfant. Ces répercussions deviennent davantage plus graves lorsque cet enfant est laissé entre les mains d’une bonne totalement désintéressée par son éducation.
Aujourd’hui, les jardins d’enfants, les garderies et les crèches collectives se sont considérablement développés pour encadrer et accompagner les enfants.
Les programmes et les méthodes diffèrent d’un établissement à l’autre, mais montrent tous le même souci de développer la personnalité, les sens et l’adresse des enfants, ainsi que la préoccupation de leur apprendre à vivre en collectivité.
Dans les crèches, les enfants, âgés de deux mois et demi à trois ans, se réunissent pour des activités d’éveil. Ces établissements devraient être dirigés et gérés par des personnes ayant une formation et une qualification dans le domaine. «Généralement, on ne trouve pas d’éducatrices formées dans les garderies. C’est un secteur encore marqué par l’anarchie. Les parents, pouvoir d’achat oblige, se trouvent dans l’obligation de laisser leur enfant dans ces espaces », affirment un père de famille à Hay El Oulfa.
Pour les jardins d’enfants, les activités proposées aux enfants âgés de deux à quatre ans pour se préparer à la vie scolaire, se divisent en travaux manuels, modelage, découpage, tissage, exercices corporels tels que la gymnastique ou la danse. Les activités dirigées tiennent aussi une place importante : jeux éducatifs, exercices de langage, causeries, portant sur l’histoire, la géographie ou les sciences naturelles, activités artistiques, dessin, aquarelle, musique et chant.
Ces établissements sont dirigés par des éducatrices de jeunes enfants. Une étape d’enseignement préscolaire qui facilite l’épanouissement physique, cognitif et affectif de l’enfant, le développement de son autonomie et sa socialisation. Les prix pratiqués à Casablanca varient entre 300 et plus de 1000 dirhams.
L’éducation dans les jardins d’enfants se fait essentiellement au moyen de jeux, favorisant le bon déroulement des méthodes éducatives et fournissant aux petits enfants des occasions et l’environnement nécessaire à leur développement et à la manifestation de leurs capacités. Mais chez nous, certains « jardins d’enfants» sont des espaces pour garder les enfants durant la journée et les ramener le soir à leur parent.
Il faut dire que l’enfant d’aujourd’hui, c’est le responsable de demain dans la société. Et pour que cette société se développe, une attention particulière devrait être accordée à ses enfants dès leurs premiers jours.

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