SociétéUne

HCR au Maroc: 4.673 réfugiés et 1.873 demandeurs d’asile au 31 octobre 2017

© D.R

Les Syriens sont toujours en tête

[box type= »custom » bg= »#eeedeb » radius= »5″]

La ville de Rabat continue d’attirer le plus grand nombre de réfugiés avec un chiffre s’établissant à 894 (19,1%). Casablanca arrive en seconde position avec 701 réfugiés, suivie d’Oujda (506), Kénitra (415), Témara (290), Meknès (224, Tanger (221) et Salé  (158).

[/box]

Au 31 octobre 2017, le Maroc compte 6.546 réfugiés et demandeurs d’asile alors qu’ils étaient 6.734 à fin décembre 2016. C’est ce qui ressort des derniers chiffres du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) au Maroc. Depuis le mois de juin 2017, leur nombre a légèrement diminué en passant de 7.054 à fin juin à 6.914 à fin juillet, 6.827 à fin août puis 6.513 à fin septembre. Dans le détail, le nombre des réfugiés s’est chiffré à 4.673 à fin octobre 2017. Sans grande surprise, les réfugiés syriens arrivent en tête. Leur nombre s’est établi à 2.959. S’agissant des autres nationalités, on notera que le Yémen arrive en seconde position avec 516 réfugiés.

Viennent ensuite la Côte d’Ivoire (304), la République centrafricaine (223), la République démocratique du Congo (173) , l’Irak (154), le Cameroun ( 72), la Palestine (65), la Guinée (30) et le Mali (15). Les hommes sont toujours plus nombreux que les femmes.  En effet, le HCR fait état de 2.724 hommes réfugiés (58,3%) contre 1.949 femmes (41, 7%). Si l’on tient compte à présent de la répartition par âge, on constate que la majorité des réfugiés est âgée de 18 à 59 ans. Ils représentent 57,1% de la population globale des réfugiés, soit 2.669. A noter que 30,6% de la population globale des réfugiés est constituée d’enfants âgés de 0 à 12 ans, soit un total de 1431. Pour ce qui est du niveau d’instruction, le HCR au Maroc signale que 28% des réfugiés n’ont aucun niveau scolaire, 37% ont le niveau du primaire et 19% ont le niveau du secondaire. Ils sont 14% à avoir un niveau universitaire. S’agissant de leur ancienne occupation dans leur pays d’origine, 39,5% des réfugiés travaillaient dans le secteur tertiaire (services, professions libérales) dans leur pays d’origine. 38,6% étaient sans emploi, 11,1% sont des étudiants alors que 6,2% travaillaient dans le secteur primaire essentiellement dans l’agriculture et 2,8% étaient employés dans le secteur secondaire (industrie). En termes de densité de la population, la ville de Rabat continue d’attirer le plus grand nombre de réfugiés avec un chiffre s’établissant à 894 (19,1%). Casablanca arrive en seconde position avec 701 réfugiés, suivie d’Oujda (506), Kénitra (415), Témara (290), Meknès (224, Tanger (221) et Salé  (158). Quant aux demandeurs d’asile, leur nombre s’est chiffré à 1.873 au 31 octobre 2017. Il faut rappeler à ce sujet que les Syriens, du fait de leur nationalité, bénéficient d’un traitement particulier : ils sont auditionnés par la commission marocaine compétente et reçoivent un récépissé qui les protège du refoulement, avant même de recevoir le statut de réfugié. Par conséquent, aucun Syrien n’est encore demandeur d’asile. Pour ce qui est des autres pays, notons que le Cameroun compte le plus grand nombre de demandeurs d’asile (424), suivi de la Guinée (393), la Côte d’Ivoire (269), la République démocratique du Congo (151), le Mali (83), la République centrafricaine (49), la Palestine (26) et l’Irak (20). Signalons que le HCR au Maroc a enregistré 695 réfugiés ayant des besoins spécifiques.

Articles similaires

SpécialUne

Forum académique Maroc-Espagne : Un partenariat tourné vers la recherche et l’innovation

Les présidents des universités marocaines et espagnoles se sont réunis, mercredi à...

FormationSpécialUne

Excelia Business School : Lancement du Doctorate in Business Administration à la rentrée 2024

Excelia Business School lance son Doctorate in Business Administration en septembre 2024....

EconomieUne

Exprimé par les professionnels du secteur : Le marché boursier, un outil efficace pour le développement du secteur automobile

M. Mezzour a appelé à dépasser les frontières du marché national pour...