Société

Hécatombe sur nos routes

Dix-neuf personnes ont trouvé la mort et 911 autres ont été blessées, dont 57 grièvement, dans les 744 accidents de la circulation enregistrés à l’intérieur du périmètre urbain au cours de la période allant du 18 au 24 mars courant.
Ces chiffres, qui ont été communiqués par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), indiquent, en comparaison avec le bilan de la semaine d’avant, que le nombre des accidents corporels a augmenté de 7,82 % et celui des morts de 5,55 %. Le nombre des blessés légers a également enregistré une hausse de 9,06 %, alors que celui des blessés graves a baissé de 27,84 %. Selon la même source, les causes ayant provoqué ces différents accidents s’articulent, comme à l’accoutumée, autour du non-respect du code de la route, l’excès de vitesse, l’inadvertance des piétons et des automobilistes et la conduite en état d’ivresse.
Force est de constater que les causes de ces accidents mortels demeurent pratiquement les mêmes et le nombre des victimes ne cesse d’augmenter chaque semaine. Cela revient à dire que les campagnes de sensibilisation entreprises par les différentes parties en vue d’arrêter l’hémorragie sur nos routes n’ont pas eu un impact sur les usagers de la route. Et tous les espoirs suscités par les mesures des plans mis sur pieds par le ministère de tutelle quant à l’arrêt de l’hécatombe sur le réseau routier national, sont restés lettre morte.
Et le bilan continue de s’alourdir. En une seule semaine, une vingtaine de tués. Et Chaque année le Maroc déplore environ 4000 morts en plus, bien entendu, des blessés et d’importants dégâts matériels.
Au delà des causes qui sont à l’origine de ces accidents, les répercussions négatives sur la société ne sont pas des moindre. Combien de victimes sont condamnées à vivre le reste de leur vie avec un handicap permanent à cause des accidents de circulation. Combien d’enfants restent orphelins à cause des accidents de la route. Et combien de jeunes ont perdu leur emploi à cause des accidents de circulation. La situation est vraiment alarmante.
Dernièrement la Direction chargée de la Sécurité du Transport sur les Routes, en coordination avec la Commission Nationale de la Prévention des Accidents de la Circulation, a mis en place un programme comportant plusieurs mesures juridiques et des dispositions urgentes visant à améliorer la sécurité routière au Maroc. Le résultat est là. Il faut dire dans ce cadre que sans l’éducation, la sensibilisation et la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, le code de la route, aussi draconien soit-il, ne permettrait pas, à lui seul, de mettre un terme au drame de la route.

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