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ICPC-IMR : Lancement du portail national de l’intégrité

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Une initiative de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et de l’Institution du Médiateur du Royaume (IMR)

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Selon les responsables, le portail a une vocation nationale et se caractérise par une meilleure accessibilité pour toucher notamment les analphabètes et les personnes à besoins spécifiques. L’objectif est de vulgariser les textes juridiques.
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Le portail national de l’intégrité va voir le jour. Il s’agit d’une initiative commune entre l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et de l’Institution du Médiateur du Royaume (IMR). Selon les responsables, le portail a une vocation nationale et se caractérise par une meilleure accessibilité pour toucher notamment les analphabètes et les personnes à besoins spécifiques.

L’objectif est de vulgariser les textes juridiques. Si les responsables ont prévu dans un premier temps deux langues, à savoir l’arabe et le français, un travail a été fait pour que le portail soit également compatible avec les smartphones et tablettes. L’annonce a été faite lors d’une conférence nationale sous le thème «La coopération institutionnelle au service de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne».

L’événement est bien évidemment une initiative de l’ICPC et de l’Institution du Médiateur du Royaume, avec le soutien du Programme MENA-OCDE. Au cours de la conférence, il a été procédé aux résultats du projet «Renforcer l’intégrité du secteur public et l’implication des citoyens au niveau local au Maroc» mis en œuvre par le Programme MENA-OCDE pour la gouvernance avec l’appui financier de la Grande-Bretagne.

Ce projet est le fruit d’une coopération entre l’OCDE, l’ICPC et l’IMR depuis 2013. Le projet du portail national de l’intégrité s’inscrit aussi dans une démarche de coopération et de coordination entre deux grands organismes nationaux appelés à travailler de concert, en l’occurrence l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et l’Institution du Médiateur du Royaume (IMR).

«La moralisation du service public, dans son sens large qui concerne la lutte contre la corruption et ses causes, occupe une place de choix dans les grands chantiers engagés au Maroc, le but étant d’instaurer une relation de confiance entre l’administration et les citoyens», a affirmé le médiateur du Royaume, Abdelaziz Benzakour. «Il a été ainsi décidé d’établir une coopération entre l’Institution du Médiateur du Royaume et l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), avant la mise en place d’une approche orientée vers l’extension des passerelles de partenariat avec le tissu associatif concerné par la moralisation, la probité et la gouvernance afin d’œuvrer de concert pour garantir la transparence au sein de l’administration», a-t-il fait savoir.

Pour sa part, le président de l’ICPC, Abdessalam Aboudrar, a indiqué que les différentes autorités sont appelées, conformément à la Constitution, à répondre aux règles de bonne gouvernance, ajoutant que l’élargissement du champ de coopération pour concerner les autres instances de gouvernance constitutionnelle demeure un choix objectif pour assurer l’efficacité de la pratique de l’autorité morale susceptible de créer les changements requis dans la gestion de la chose publique, ainsi qu’une nécessité impérieuse pour une interaction positive avec les attentes des différents acteurs sociétaux.

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