Société

Il viole une fillette de 11 ans

© D.R

Elle n’est pas encore rentrée chez elle bien qu’il soit déjà près de 19 heures. Elle n’avait jamais été aussi en retard que ce soir du mois de janvier. D’ordinaire, elle est déjà rentrée chez elle à cette heure, après sa sortie de l’école située à Diour Al Makhzen, à Tétouan.
Le trajet n’est si long pour qu’elle soit en retard de plus de trois quarts-d’heure. A-t-elle accompagné l’une de ses collègues chez elle ? Sa mère ne pouvait le croire.
D’abord, sa fille, âgée de onze ans, ne reste jamais dehors jusqu’à cette heure-ci. Ensuite, elle n’accompagne aucune fille, ni celles qui sont en classe avec elle, ni ses voisines, chez elles. En troisième lieu, si elle pense aller passer la nuit chez l’un de ses grands-parents, elle n’hésite pas à rentrer d’abord chez elle pour informer sa mère et prendre sa permission avant d’y aller. Les minutes passent et deviennent de plus en plus lourdes. Le père arrive. Sa femme lui annonce la nouvelle : «Notre fille n’est pas encore rentrée». Où a-t-elle bien pu aller ? Avait-elle des amies ? Qui sont-elles ? Il sort à la recherche de sa petite fille. Il a frappé aux portes à gauche et à droite et s’est rendu aux urgences. Il a même été dans les commissariats de police. Il a également fait un grand tour autour de l’école et au quartier Diour Makhzen. Aucune trace de sa petite fille. Il retourne chez lui en sanglotant. C’est son unique enfant. Il trouve sa femme qui commence à perdre son sang-froid. Il a tenté de la calmer, en la rassurant que sa petite fille est en bonne santé. Alors qu’il souffre au fond de lui. Une souffrance qui se traduit par des larmes qui coulent à flots. Il fallait attendre 22h pour que l’écolière rentre, dans un état lamentable et les larmes aux yeux. Elle s’effondre dès qu’elle dépasse le seuil de la maison. Que lui est-il arrivé ? Son père se lance vers elle, relève son petit corps, la met sur une banquette. Sa mère, tout en pleurant, lui met un peu de parfum près de son nez. La petite fille se réveille, regarde autour d’elle. Elle est entourée de ses parents. «Qu’est ce qu’il t’est arrivé ma petite fille ?», lui demande sa mère toujours les larmes aux yeux.
«Brahim a abusé de moi», lui répond-elle. Qui est Brahim ?
C’est un marchand ambulant de gâteaux. Tous les écoliers et les écolières qui poursuivent leurs études dans les écoles situées à Diour Makhzen le connaissent. Ils achètent chez lui des friandises. Lui aussi connaît presque tous les enfants de ces écoles. Il plaisante et s’amuse avec eux. Personne ne s’est jamais plaint de lui ou de son comportement envers les écoliers et les écolières. Seulement, il n’est plus ce qu’il était auparavant, en ce jour de la deuxième semaine du mois de janvier. Qu’est-ce qui a changé en lui ? C’est la première fois qu’il a demandé à une écolière de l’accompagner pour chercher un gâteau meilleur que celui qu’il vend devant les portes de l’école. «Tiens ce morceau de gâteau et attends-moi, je vais te donner un gâteau plus délicieux que celui-ci», lui dit-il. Elle l’a attendu pendant quelques minutes, puis il l’a conduite vers le quartier où il demeure. Il l’a encouragée à entrer pour lui remettre un gâteau délicieux. Seulement, une fois rentrée, il lui a demandé d’ôter ses vêtements et d’obtempérer à ses désirs. Il l’a menacée de la tuer si elle refusait de lui obéir. La petite écolière n’avait pas le choix. Elle lui a cédé. Il l’a sodomisée à plusieurs reprises avant de la relâcher.
En entendant ce qui est arrivé à leur unique fille, les deux parents se sont rendus aussitôt aux urgences pour la soumettre à un examen médical. Le médecin-chef a attesté que la fille a été bel bien sodomisée avec violence. Munis de cette attestation, les parents se sont adressés directement à la police pour déposer plainte. Le marchand ambulant de gâteaux a été arrêté et traduit devant la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tétouan poursuivi pour séquestration et viol.

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