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Incinération des déchets : La grogne monte chez les Zaïlachis

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Ses effets nuisibles sont ressentis aux quatre coins de la ville

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Les protestataires sont prêts à accompagner M. El Yaakoubi à l’actuelle décharge pour permettre à ce dernier d’évaluer l’ampleur des risques et le niveau de dégradation de l’ensemble de ce site sauvage et non contrôlé.

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Les représentants de la société civile locale et de simples habitants d’Asilah sont en colère. A cet effet, ils ont observé, vendredi 14 septembre, un nouveau sit-in de protestation contre l’incinération des déchets à ciel ouvert, dont les effets nuisibles sont ressentis aux quatre coins de la ville. Ce nouveau sit-in qui vient après les deux précédentes manifestations de contestation tenues au cours les deux dernières semaines a été marqué par une série de slogans prononcés à cette occasion et visant à attirer l’attention des responsables sur les risques de cette opération d’incinération pour l’environnement et la santé des habitants. Les protestataires ont fait part de leur intention de poursuivre leur mobilisation jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. «Nous avons perdu confiance dans le conseil municipal et les autorités locales et réclamons la présence du wali Mohamed El Yaakoubi à Asilah comme il l’avait déjà fait auparavant à Al Hoceima», ont-ils martelé.

Les protestataires ont poursuivi qu’ils sont prêts à accompagner M. El Yaakoubi à l’actuelle décharge pour permettre à ce dernier d’évaluer l’ampleur des risques et le niveau de dégradation de l’ensemble de ce site sauvage et non contrôlé. Au terme de ce sit-in, ils se sont donné rendez-vous pour un prochain rassemblement vendredi prochain pour améliorer la qualité de collecte et l’élimination des déchets, et ce à la hauteur des attentes d’une population de 33 milles personnes. «Nous poursuivons nos sorties de protestation tant que nos enfants et nous-mêmes continuons de suffoquer sous les odeurs nauséabondes et toxiques», tient-on à préciser.

Il est à rappeler que la ville blanche fait partie de plus d’une dizaine de communes urbaines et rurales (dépendant de la préfecture de Tanger-Asilah) bénéficiant du projet de décharge moderne et unique, dont les travaux sont malheureusement en suspens (en raison de certains handicaps) et ne peut donc être livrés selon l’agenda préétabli. S’étendant sur un terrain de près de 160 ha à Skedla, cette nouvelle décharge contrôlée permettra de mettre un terme aux dépotoirs sauvages existant dans la préfecture, parmi lesquels ceux d’Asilah et Tanger qui sont à l’origine des odeurs nauséabondes et ayant déclenché, ces derniers temps, une vive colère chez les populations des deux villes. Ce projet sera réalisé dans le cadre de l’ambitieux programme national des déchets ménagers (PNDM), avec une gestion électronique automatisée du contrôle des accès et conformément aux normes internationales en vigueur.Il s’agit essentiellement d’une unité de tri, de recyclage et de valorisation des déchets à la hauteur des attentes du groupement des communes bénéficiaires de ce projet.

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