Les responsables affirment que les personnes concernées n’ont pas fourni les documents nécessaires
Suite à des informations relayées par plusieurs médias ces derniers temps sur l’interdiction de prénoms amazighs, la Direction des collectivités locales au niveau du ministère de l’intérieur a publié une mise au point.
«Les enquêtes menées après la diffusion de ces informations ont démontré que les prénoms choisis par les citoyens concernés n’étaient aucunement l’obstacle devant leur inscription sur les registres de l’état civil mais plutôt le manque de documents nécessaires à la procédure», apprend-on auprès de la même source ajoutant que les officiers de l’état civil ont demandé dans certains cas un délai pour concertation comme prévu par les règlements en vigueur.
«Cette procédure est applicable à tous les prénoms quelle que soit leur référence comme prévu par l’article 23 du texte d’application de l’état civil», explique le ministère de l’intérieur précisant que chaque année entre 750.000 et 800.000 prénoms faisant référence aux différentes composantes de l’identité marocaine (arabe, amazigh, hassani, hébraïque…) sont enregistrés sur les listes de l’état civil.