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Ismail Alaoui : «Le PPS va appuyer le gouvernement»

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ALM : La Koutla a tenu une réunion, en fin de la semaine dernière, quels en ont été les points de l’ordre du jour ?
Ismail Alaoui : Il n’y a pas eu d’ordre de jour pré-établi. Les discussions étaient toutefois intéressantes. C’est une reprise de l’activité de cette institution avec le ferme engagement de se retrouver tous les mois. Il y a eu un débat riche, un échange d’idées sur plusieurs thèmes. Nous nous sommes mis d’accord pour nous retrouver tous les mois pour continuer la mise en œuvre du contenu de la charte instituant ce groupe.

Comment jugez-vous la décision de l’USFP d’adopter une position de soutien critique au gouvernement ?
C’est une position qui laisse perplexe. Mais, quelle que soit la position que l’USFP compte adopter vis-à-vis du gouvernement, la Koutla sera toujours là comme espace de concertation. Il faut veiller à ce qu’elle perdure et continue de jouer le rôle pour lequel elle a été instituée. Les expériences au niveau international, en Italie notamment, ont montré la nécessité d’une telle instance. Au sein du PPS, nous voudrions favoriser la constitution d’un large front «pluri-démocrate» qui regroupe notamment toutes les formations de gauche et d’extrême gauche.

Est-ce que le PPS envisage d’adopter une position similaire ?
Nous n’envisageons pas d’adopter la même position. Nous soutenons le gouvernement et continuerons à le faire, parce que nous croyons en ce que nous faisons. Il est clair que le programme du gouvernement ne correspond pas entièrement à notre programme politique, mais il représente celui de la majorité gouvernementale. Nous continuerons, néanmoins, à le soutenir parce que parfois on est obligé de mettre un peu d’eau dans notre vin. Nous appuyons donc le gouvernement et assumons notre responsabilité en ce sens.

Qu’en est-il exactement de cette fronde dont on parle et qui serait née au sein du PPS pour contester la manière dont ont été gérées les négociations avec Abbas El Fassi ?
Rien de ce cela n’est vrai. J’ai l’impression que c’est une tentative de déstabiliser le parti de l’extérieur. Tout ce qui se dit sur ce sujet est faux.Il est clair que la manière avec laquelle ont été menées les négociations n’est pas la plus idéale qui soit. Mais, il n’y a pas de fonde encore moins de contestations. Certes, l’issue des négociations a fait des mécontents. Et ces derniers peuvent toujours s’exprimer au sein des instances du parti. Le comité central se réunira, en effet, dans deux ou trois semaines et ce sera l’occasion pour tous les camarades de discuter et débattre la question. Tout ce que je peux dire c’est que je n’ai jamais agi de manière individuelle. J’ai toujours été accompagné d’un groupe de camarades durant toutes les phases des négociations.

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