Société

Jamal Rhmani réitère l’engagement du gouvernement

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Le Plan d’action national de l’enfance 2006-2015 (PANE), baptisé « Maroc digne de ses enfants » est consacré en grande partie à la lutte contre ce phénomène, a souligné le ministre, lors d’une journée d’étude sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre le travail des enfants, tenue sous la présidence d’honneur de SAR la Princesse Lalla Amina.
Il a rappelé les efforts consentis par le Maroc dans ce domaine, notamment la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989 ainsi que les Conventions de l’OIT N°138 et N°182 respectivement sur l’âge minimum au travail et les pires formes de travail des enfants.
De son côté, la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, a mis en relief les progrès réalisés au Maroc en matière de lutte contre le travail des enfants, à l’instar des autres secteurs sociaux, notamment le Code de la famille et le Code de la nationalité. Mme Skalli a indiqué que la lutte contre ce phénomène implique l’atténuation des effets de la pauvreté et du chômage.
Dans une allocution lue en son nom, la secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement scolaire, Latifa El Abida, a dit que le département de l’Enseignement et de la Formation est concerné directement par le phénomène de travail des enfants, qui constitue, en fait, un obstacle à la mise en œuvre de l’obligation de scolarisation des enfants âgés de 6 à 15 ans. «La lutte contre l’abandon scolaire est le meilleur moyen de lutter contre l’exploitation des enfants», a-t-elle estimé.
La présidente déléguée de la Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, Fatima Hassar, a indiqué que cette journée est une occasion pour approfondir la réflexion sur cette problématique qui constituait jadis « un tabou», tout en saluant le département de l’Emploi, l’UNICEF et le Bureau international de travail pour leur appui à l’organisation de cette rencontre. Pour sa part, le représentant adjoint de l’UNICEF au Maroc, Lenin Guzman, a souligné la nécessité d’agir sur les causes structurelles du travail de l’enfant, à savoir la pauvreté et la vulnérabilité des familles et de mettre en place des mécanismes de protection sociale.

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