Dans son rapport annuel au titre de l’année 2018, la Cour des comptes avait pointé du doigt plusieurs lacunes ayant trait au Ramed.
Parmi les contraintes de types opérationnelles qui ont été relevées figure le manque de fiabilisation des déclarations des postulants suite à la détection des cas de double affiliation Ramed-AMO. En outre, le renouvellement des cartes Ramed connaît des difficultés ne permettant pas au régime d’atteindre l’élan nécessaire sans omettre l’absence d’un système d’information intégré.
Par ailleurs, le décret n°2.08.177 a confié la gestion des ressources du Ramed au ministère de la santé, et a limité le rôle de l’ANAM à la collecte des contributions annuelles partielles des personnes bénéficiaires en situation de vulnérabilité et le versement des sommes collectées au compte d’affectation spéciale intitulé «Fonds spécial de la pharmacie centrale» du ministère de la santé . A fin juin 2017, l’enveloppe relative à la contribution de la population en situation de vulnérabilité a été estimée à 154,5 millions DH .
Elle se trouve gelée devant la difficulté de la verser aux prestataires publics et ce à cause des contraintes légales qui ont été précédemment citées.