Société

La CUC sous-traite ses services

© D.R

Après un premier report, faute de quorum, la communauté urbaine de Casablanca (CUC) tient demain mardi sa session ordinaire du mois d’août. Douze points sont programmés à l’ordre du jour de cette session qui intervient à trois semaines avant la fin du mandat du conseil actuel. La gestion déléguée de la régie autonome du transport public en commun à Casablanca (RATC) est le point le plus important lors de cette session. Les membres de la communauté urbaine de Casablanca sont appelés à voter cette gestion déléguée de la RATC à une société privée qui sera choisie après un appel d’offres international, selon des critères définis par le conseil de la CUC. «Nous avons programmé la délégation de la gestion à une société privée. Cette dernière, qui sera choisie après un appel d’offres, devrait renforcer le parc de la régie par 300 ou 400 bus, amener son savoir-faire et prendre en charge tous les employés qui exercent actuellement au sein de la Régie autonome de transport. Cette formule est de nature à régler le problème du transport public en commun dans la métropole », souligne Saâd Abassi, président de la communauté urbaine de Casablanca. Il est vrai qu’une gestion déléguée de cette régie, qui gère un vieux parc, pourrait mettre un terme, ou du moins atténuer, les problèmes du transport en commun dans la capitale économique du pays. Lors de cette dernière session, le conseil de la communauté urbaine devait voter une formule selon laquelle la CUC débloquerait une enveloppe budgétaire de l’ordre de 10.000.000.00 de dirhams comme participation au profit des employés de la CUC pour l’acquisition de logements, puisqu’ils ne bénéficient, à l’instar des autres fonctionnaires de l’Etat, des 20.000.00 dirhams accordés lors des crédits logements économiques. D’autres points seront également débattus et approuvés lors de cette session. Il est à souligner que la communauté urbaine de Casablanca vient de lancer un appel d’offres international pour la gestion par des opérateurs privés des services de nettoiement et de collecte des déchets ménagers et assimilés de la wilaya de Casablanca. Cette opération a pour objectif principal d’améliorer la qualité de gestion des déchets solides urbains. L’opération vise également la préservation de l’environnement et la protection de la salubrité publique. Les futures entreprises gestionnaires auront pour charge la collecte, le transport et l’évacuation vers la décharge publique des déchets ménagers et assimilés dans la métropole, qui sera divisée en plusieurs zones territoriales distinctes, permettant d’assurer une gestion plus rationalisée. Ces entreprises seront également chargées d’effectuer des opérations de nettoiement des voies et des places publiques, d’éradiquer les dépôts sauvages et points noirs et de mener des campagnes d’informations et de sensibilisation des citoyens pour la propreté de la ville. Il faut dire que ces deux opérations d’envergure en plus de la réfection de la chaussée de tous les boulevards de Casablanca sont de nature à donner une nouvelle image à la capitale économique du pays. Une métropole propre, ayant un circuit de transport en commun, qui fonctionne dans les règles de l’art, et des boulevards bien entretenus, en plus d’autres projets concernant les espaces verts. Si les Conseils précédents ayant été aux commandes de la communauté urbaine avaient fait le dixième de ce qu’a réalisé le conseil actuel, qui n’a commencé qu’en 2000, Casablanca serait la plus belle métropole de l’Afrique.

Articles similaires

Société

Education: 60.000 coins de lecture seront installés dans les écoles primaires

Les élèves du primaire auront accès à une bibliothèque de classe avec...

Société

HCR : 18.241 réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc à fin mars 2024

Leur nombre a légèrement régressé par rapport au mois de février

SociétéUne

L’UM6P présente au sommet présidentiel de l’Alliance U7+  

L’Université Mohammed VI Polytechnique a pris part, les 11 et 12 avril...

Société

Ait Taleb présente un plan d’action pour la prévention des maladies non transmissibles

85 % des décès sont attribuables à ces maladies

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux

Articles les plus lus