Société

La «déwahabisation» en marche

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La formation sera ouverte chaque année au profit de 50 prédicatrices et 150 imams. Leur âge ne devrait pas dépasser les 40 ans et ils doivent être titulaires d’une licence ou du diplôme d’ Alem.
D’après un communiqué du ministère, l’une des conditions essentielles est la mémorisation de la moitié du Saint Coran, au moins. Le régime de formation, qui durera douze mois, est externe. La fin de la formation sera sanctionnée par un examen pour la sélection du nombre demandé sur la base du mérite.
Le dossier à présenter par les condidats doit contenir les pièces suivantes: une demande manuscrite, une photocopie légalisée de la carte nationale d’identité et une photocopie du diplôme d’Alem ou de la licence.
Les candidats devront également mettre dans leur dossier un curriculum vitae dans lequel ils doivent mentionner qu’ils mémorisent au moins la moitié du Saint Coran et deux photographies, en plus d’un relevé des notes signé par le président de l’établissement et trois enveloppes timbrées portant l’adresse du candidat. Le dernier délai de dépôt des candidatures, qui doivent être adressées par voie postale au siège du ministère à Rabat ou déposées par les intéressés au bureau d’ordre, a été fixé au 25 janvier 2004, ajoute le communiqué.
Toujours selon la même source, il est prévu que les étudiants percevront une bourse mensuelle de 2 000 dirhams et seront affectés, dès leur sortie, en tant que contractuels, dans des mosquées choisies par le ministère. Cette initiative entre dans le cadre de la restructuration du champ religieux dans notre pays, et de la concrétisation de la volonté de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, visant une meilleure dynamisation des acteurs religieux, afin qu’ils puissent s’acquitter pleinement de leur mission d’avant-garde dans l’encadrement de la chose religieuse, en accompagnant le processus de progrès et de modernisation, et ce dans le respect des valeurs sacrées de notre sainte religion.
Dans ce contexte, il convient de revenir au discours royal du 30 avril 2004, dans lequel le Souverain avait présenté les orientations royales, quant à la restructuration du champ religieux, afin de l’adapter au contexte social présent et de relever ainsi les défis majeurs auxquelles est confrontée la pratique du culte, qui doit êtremodérée et tolérante, dans le processus de la construction démocratique. Il s’agit en fait d’une initiative capitale, en raison de la centralité de la question religieuse au sein de l’Etat et des enjeux qu’elle fait naître face aux transformations sociales dans un contexte international particulièrement agité.
SM le Roi avait en effet rappelé que le postulat majeur en la matière est d’ordre historico-religieux du fait que le Maroc est un Etat-Nation jouissant d’un patrimoine culturelle, millénaire comme toutes les vieilles nations du monde. L’Islam est, de ce fait, religion d’Etat et ce principe est dûment inscrit dans la Constitution du Royaume dans la mesure où cette composante est le résultat d’un continuum profondément identitaire ayant toujours constitué, par les valeurs qui en dérivent, le ciment de la cohésion de la Nation marocaine.

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