Société

La fin d’une époque

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La commémoration du quarantième jour du décès du nationaliste Fqih Basri, qui s’est tenue à Rabat, et celle du 28ème anniversaire de l’assassinat de Omar Benjelloun, qui a eu lieu à Casablanca, se sont distinguées par une participation modeste de la part des citoyens. Sans nul doute, pour bon nombre d’acteurs politiques, en dépit de importance, la célébration d’événements liés à la mémoire attire moins de personnes que par le passé. Signe des temps nouveaux, probablement, mais, également d’une volonté de tourner vers l’avenir. A Rabat, le Haut Commissariat et le Conseil national provisoire des anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération ont organisé, samedi dernier, une cérémonie en commémoration du 40-ème jour du décès de Fqih Mohamed Basri. Lors de cette cérémonie à laquelle plusieurs personnalités ont participé, dont Souad Ouled Chzala, veuve du défunt, Mustapha El Ktiri, haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération et Mohamed Bensaid Ait Idder, président du parti de la Gauche socialiste unifiée (GSU), les intervenants ont mis en exergue, à cette occasion, les différents aspects de la personnalité du défunt et son militantisme, ainsi que le rôle important qu’il a joué dans la formation, notamment à Marrakech, des premières cellules de la résistance armée contre le colonisateur français. Ils ont également mis la lumière sur sa contribution à la révolution du Roi et du peuple et son engagement au sein du Mouvement national et de l’armée de libération, évoquant son combat pour l’indépendance du Maroc et la libération des pays maghrébins du joug du protectorat, ainsi que pour l’unité maghrébine et l’unité territoriale du Maroc après l’indépendance. Ils ont évoqué aussi son incarcération en 1954 par les autorités coloniales et son évasion de la prison de Kénitra en septembre 1955. Les intervenants ont, en outre, mis l’accent sur la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI avait entouré le défunt après son opération chirurgicale à Paris en prenant en charge les frais des soins qui lui ont été prodigués et ceux ayant trait au transport et au séjour de sa famille en France. D’un autre côté, le Syndicat national des postes et télécommunications, affilié à la FDT (Fédération démocratique du travail), a organisé à Casablanca, samedi également, un meeting à l’occasion du 28ème anniversaire de l’assassinat de Omar Benjelloun, syndicaliste et membre du Bureau politique de l’USFP . Au cours de ce meeting, Taeib Mounchid, secrétaire général de la FDT (Fédération démocratique du travail) a rappelé les circonstances de la disparition du défunt et évoqué bon nombre de souvenirs en commun. Mohamed Elyazghi, Premier secrétaire du parti précité, a, pour sa part, prononcé une allocution dans laquelle il s’est arrêté sur les enjeux qui ont marqué les mois qui ont précédé l’année 1975, notamment en ce qui concerne la lutte syndicale et pour la démocratie, ainsi que ceux liés au parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc.

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