La persistance de l’Algérie à mettre sur la table la thèse obsolète sur la question du Sahara en faisant fi de la dynamique positive enclenchée à la faveur de l’initiative marocaine d’autonomie, remettra sans nul doute dans l’impasse ce conflit qui n’a que trop duré, a indiqué le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Ahmed Lakhrif. Un haut responsable algérien avait affirmé dans une déclaration au quotidien tunisien « Achourouk » que le principe de l’autodétermination ne signifie pas un soutien à l’option de l’indépendance vis-à-vis du Maroc, mais constitue l’une des trois options proposées y compris l’autonomie. M. Lakhrif a souligné que le statut d’Autonomie prévu par l’initiative marocaine est en soi une solution consensuelle et définitive à ce différend et ne constitue nullement une option parmi d’autres. L’initiative marocaine, qui a pris en considération tous les efforts entrepris précédemment par l’ONU pour le règlement de ce différend, est en harmonie avec les appels continus du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution politique. L’Algérie réalise parfaitement que les options qu’elle défend sont dépassées et qu’elles n’ont débouché sur aucun résultat après avoir été testées des années durant, et ce pour des raisons objectives, a précisé M. Lakhrif. Le discours officiel algérien est contradictoire en ce sens que l’Algérie qui déclare aujourd’hui que l’autodétermination au Sahara ne signifie pas un soutien à l’option d’indépendance est celle-là même qui a été à l’origine de la création d’une entité fantomatique sur son territoire en flagrante contradiction avec le principe d’autodétermination et a fait de la question du Sahara sa principale préoccupation en mobilisant sa diplomatie et ses médias pour arracher des reconnaissances de cette entité, dans l’objectif de porter atteinte à la stabilité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Maroc qui a constitué depuis toujours l’une des constantes de sa civilisation enracinée dans l’histoire.