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La retraite complémentaire, une nécessité

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Plusieurs institutions composent le système de retraite marocain : la Caisse marocaine des retraites (CMR), une caisse qui gère plusieurs fonds de retraites réservés aux fonctionnaires civils et militaires ainsi que ceux des collectivités locales; la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), une caisse pour les salariés du secteur privé, complétée par un régime complémentaire géré par la Caisse interprofessionnelle marocaine de retraites (CIMR); et enfin, le Régime collectif des allocations de retraite (RCAR).
La retraite de base de solidarité ne suffit qu’à garantir un niveau de prestation donnée. La garantie de disposer de revenus suffisants pour maintenir un standard de vie pareil à celui qu’on a en activité est alors écartée. C’est pourquoi il devient nécessaire de constituer un complément de retraite.
À ces régimes de base, s’ajoute donc un régime de retraite complémentaire. C’est-à-dire un régime facultatif. Celui-ci est régi par la loi n° 17-99 portant code des assurances ainsi que par ses textes d’application. Au Maroc, ce régime complémentaire est l’apanage des banques et autres institutions financières, compagnies d’assurances notamment. Il comporte surtout des avantages fiscaux, puisque les cotisations sont déductibles au titre de l’IS pour l’employeur et de l’IR pour le salarié ou le TNS. Ce régime est basé sur la conclusion d’un contrat ayant pour objet la constitution d’une retraite complémentaire. Ces offres présentent de nombreux avantages.
Le client pourrait à tout moment disposer du capital constitué à travers le rachat de son contrat. Il dispose également de la possibilité de percevoir l’épargne constituée, sous forme de capital ou rentes certaines ou viagères. Ses ayants droit, en cas de décès du bénéficiaire principal, disposent de ces mêmes droits de perception. La CIMR offre à ses affiliés du régime normal, salariés du secteur privé, la possibilité de souscrire à la retraite complémentaire. Cela leur permettrait d’améliorer leur pension de retraite. La liquidation peut être demandée par le bénéficiaire dès l’âge de 50 ans. Mais la révolution du marché de l’assurance-retraite est à attribuer à la CMR qui, en 2006, a lancé «Attakmili». Un produit qui s’adresse exclusivement à ses affiliés qui peuvent désormais opter pour la constitution d’une épargne qui leur sera versée sous forme d’une rente et/ou d’un capital à l’âge de leur mise en retraite. L’adhésion au régime se fait par cotisation mensuelle.
Ainsi, l’adhérent peut choisir soit une cotisation forfaitaire à partir de 50 dirhams, soit une cotisation sous forme d’un pourcentage du salaire brut.  Le régime étant flexible, l’affilié a la possibilité d’augmenter ou de diminuer sa cotisation, de la suspendre provisoirement ou d’effectuer des versements exceptionnels à tout moment, tout en bénéficiant de la revalorisation des droits.

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