Société

La terre a de nouveau tremblé à Figuig

© D.R

Le mois de janvier 2007 a été marqué par une série de secousses telluriques au nord et au sud du pays. Des secousses dispersées géographiquement (Fès, Agadir, Al Hoceima et Figuig, entre autres), sans gravité, mais qui ont suscité la panique parmi la population. Les plus récentes se sont produites mardi 30 janvier matin, dans la province de Figuig. Selon le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), la plus forte de ces secousses telluriques a atteint une magnitude de 5 degrés sur l’échelle de Richter et son épicentre a été localisé dans la commune de Bni Tadjite. «Déjà, la semaine dernière, un séisme de magnitude 4,1 degrés avait frappé cette même région, mais sans faire de victimes ni de dégâts», indique Nacer Jabour, chef service de la surveillance sismique à l’Institut national de géophysique, dépendant du Centre national pour la recherche scientifique et technique. D’autres secousses d’intensité variable ont été ressenties au cours de la même journée. Il ne s’agissait que de répliques de magnitude 3,7 puis 3,8 degrés sur l’échelle de Richter. Ces secousses répétitives augurent-elles d’un séisme de plus forte ampleur?
«Nous ne pouvons pas le prévoir», rétorque M. Jabour qui a tenu à souligner que "cette activité sismique reste normale". Selon ce scientifique, «la zone sud du Haut Atlas connaît périodiquement des secousses modérées qui traduisent la continuité des déformations tectoniques et des mouvements des plaques».
Par ailleurs, une activité sismique s’est fait ressentir au niveau de la région du nord-est du Royaume, notamment à Al Hoceima où une secousse de faible intensité s’est produite lundi 29 janvier. Une autre secousse, mais cette fois-ci d’une magnitude de 4 degrés, a été enregistrée au cours de la première semaine du mois de janvier sur la côte méditerranéenne. Selon le Centre national pour la recherche scientifique et technique, l’épicentre de cette secousse tellurique a été localisé dans la commune de Arbaâ Taourirt.
Aucune victime n’a été déplorée. La population, encore traumatisée par le drame de 2004 (une très forte secousse tellurique de magnitude 6,3 degrés avait frappé la région d’Al Hoceïma en février 2004 faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés), a eu peur. 
Pour le CNRST, la situation est normale et ne suscite aucune inquiétude. Cependant, la vigilance demeure de mise. 

Mission du CNRST

Le Centre national pour la recherche scientifique et technique a été créé par dahir du 5 août 1976 et a démarré ses activités en 1981. Il est composé par plusieurs départements dont l’Institut national de géophysique. Ce dernier a pour mission la surveillance sismique et la prévention du risque sismique. Ainsi, il assure, en permanence, la surveillance sismique au niveau de toutes les stations sismologiques réparties sur le territoire national.
Aujourd’hui, on compte une trentaine de stations sismologiques situées dans les différentes zones sismiques du Royaume. Rappelons que la première station a été installée en 1937. Suite au séisme d’Agadir survenu le 29 février 1960, une quinzaine d’autres ont été installées.

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