Société

Laâyoune : la société civile se mobilise

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Samedi 3 janvier 2007 : Laâyoune. Un jour ensoleillé qui réchauffe les cœurs, déjà animés par la volonté de contribuer à l’édification du Maroc de demain.
Une délégation composée d’une quinzaine de militants associatifs de la capitale économique œuvrant dans différents domaines (politique, développement durable, jeunesse et droits de l’homme), est venue à la rencontre de ses homologues des provinces du Sud. Une première initiative du genre entreprise par la société civile et dont l’objectif est d’établir des ponts entre les associations du nord et celles du sud du Royaume pour une coopération effective.
Il s’agit entre autres de Solidarité féminine, de l’Association marocaine pour la promotion de l’entreprise féminine (ESPOD) , de l’OMDH (Organisation marocaine des droits de l’Homme), d’Afak, du collectif Démocratie et modernité, de la Fondation M’jid, de l’Heure joyeuse et de Zakoura. «L’objectif de notre visite est de renforcer nos liens de fraternité avec nos concitoyens du sud et d’établir une relation de coopération dans les différents domaines socio-économiques. Une coopération qui s’inscrit bien évidemment dans une démarche pérenne», indique Abdelali  Benamor, président fondateur d’Alternatives qui prend part à cette initiative de proximité. Lors des discussions, la question du financement des projets a été soulevée avec acuité. Les associations du sud déplorent le fait qu’elles ne peuvent pas bénéficier des aides des ONG internationales. «Elles refusent catégoriquement de nous aider financièrement car la région est  en conflit politique», déplorent les acteurs associatifs. Outre les représentants associatifs, la délégation s’est entretenue avec les élus locaux. Les rencontres se sont poursuivies durant toute la journée.
Avec les acteurs des droits de l’Homme, la question du Sahara s’est taillée la part du lion dans les discussions. «Le Maroc entre aujourd’hui dans une phase décisive concernant le projet d’autonomie élargie des provinces du sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume, de son unité nationale et de son intégrité territoriale. La société civile a un rôle à jouer pour la réussite de ce projet national», note Sabah Chraïbi, présidente d’Espod. Pour cette militante associative, la mobilisation de toutes les forces vives de la nation est nécessaire lorsqu’il s’agit de grandes causes engageant l’avenir du pays.  
Et d’ajouter : «pour sortir ce dossier de l’impasse où il se trouve et parvenir à une solution politique négociée et définitive au conflit artificiel suscité autour de notre intégrité territoriale, cette solution ouvrirait de plus larges perspectives pour le Maroc de demain».  

DNES à Laâyoune

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