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L’aménagement des forêts urbaines et périurbaines se poursuit au Nord

© D.R

Pour préserver le patrimoine forestier et améliorer l’accueil du public

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Classée comme site d’intérêt biologique et écologique (SIBE), la forêt Perdicaris se distingue par une flore autochtone (chêne-liège, chêne kermès et chêne zeen), mais aussi exotique (eucalyptus, pin pignon, mimosa, palmier, dattier, dragonnier et yucca).

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La Direction régionale des eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) du Rif a jeté son dévolu sur le parc Perdicaris à Tanger pour la première étape d’une caravane presse organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la forêt. «Cette caravane qui s’inscrit aussi dans le cadre de la journée mondiale de l’arbre va s’étendre durant le mois courant dans d’autres régions en vue d’informer la presse sur les actions menées par le HCEFLCD pour la préservation du patrimoine forestier», a indiqué Rachid Aboulouafae, chef de service de partenariat pour la conservation et le développement des ressources naturelles à la Direction régionale du HCEFLCD du Rif.

Ouvert au public après de grands travaux d’aménagement réalisés dans le cadre du programme royal Tanger-Métropole, le parc Perdicaris à Tanger – qui se distingue par les premières plantations d’eucalyptus et pin pignon datant de 1918- est considéré comme un dortoir et une escale pour les oiseaux migrateurs. Concernant les richesses faunistiques dont regorge ce site forestier, les organisateurs affirment avoir «identifié à l’intérieur de ce site 16 espèces de mammifères, 28 espèces de reptiles et 55 espèces d’oiseaux migrateurs».

Classée comme site d’intérêt biologique et écologique (SIBE), la forêt Perdicaris- qui s’étend sur une superficie de 67 hectares- se distingue par une flore autochtone (chêne-liège, chêne kermès et chêne zeen), mais aussi exotique (eucalyptus, pin pignon, mimosa, palmier, dattier, dragonnier et yucca). Et pour le bonheur des Tangérois et dans le cadre du programme Tanger-Métropole, ce parc a bénéficié des travaux de la réhabilitation de ses pistes ainsi que la mise en place de signalétiques et d’équipements d’accueil du public. Et comme il a été annoncé auparavant, ce projet connaît aussi la réhabilitation du château qui garde toujours le nom de son premier propriétaire, en l’occurrence le diplomate américain John H. Perdicaris. Ce bijou architectural et historique devrait être transformé en éco-musée. En plus du SIBE Perdicaris, la forêt de Rahrah va bénéficier d’un projet d’aménagement de l’ensemble de ses espaces, dont les travaux seront lancés pendant l’année en cours.

Il est à noter que cette caravane a mis le cap sur la forêt urbaine Hostal à Larache, comme deuxième étape de ce périple. Considérée par les habitants comme le principal poumon de la ville, cette forêt fait partie des sites forestiers complètement aménagés pour l’accueil du public. «C’est une forêt naturelle de chêne-liège qui connaît une forte fréquentation en particulier pendant la saison du printemps. Elle a ainsi été aménagée pour un double usage: pique-nique et sport», a poursuivi M. Aboulouafae.

Il est prévu, selon les organisateurs, une extension de ce site à travers un projet d’aménagement de l’autre forêt d’en face, baptisée Hostal 2. Ce projet d’extension vient «répondre à un besoin de récréation et de loisir pour les habitants et en même temps d’aider à la préservation de ce patrimoine naturel et forestier», a souligné M. Aboulouafae.

Il est à noter que Larache connaîtra aussi un autre projet d’aménagement de la forêt urbaine d’Al Maghrib Al Jadid, et ce pour améliorer l’accueil du public à ces sites boisés urbains. Cette opération d’aménagement des sites forestiers se poursuit dans la région du Nord, notamment la forêt Koudia Tayfour à Tétouan qui a été complètement aménagée pour l’accueil des visiteurs.

Cette caravane a connu de même la visite au sous-bassin versant Nakhla du barrage Martil, comme dernière étape de ce périple et sous le thème «Rôles des reboisements à la protection des eaux et des sols». Les organisateurs ont mis en avant les actions menées dans le cadre du développement intégré économique et urbain de Tétouan et visant le renforcement de la sécurité hydrique des habitants de la zone, la lutte contre la dégradation des terres et l’atténuation de l’effet des inondations et la conservation des écosystèmes existants.

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