Une nouvelle structure destinée, comme l’a simplifié le directeur général délégué de Redal, à «gérer et télécommander le réseau d’eau, d’électricité et d’assainissement 24h/24».
Selon les explications de Driss El Ouazzani, ce bureau, réalisé moyennant une enveloppe de 18 MDH TTC, contrôle les paramètres techniques de charge et pression entre autres. «Ce système intervient en cas d’incident», précise le DG délégué. En détail, le BCC permet d’identifier la zone où le défaut émerge voire de remettre les zones où le défaut est absent.
Ce Centre, ayant une nouvelle configuration dotée d’une technologie de pointe, existait déjà et accomplissait plusieurs missions auparavant. «Il nous a permis, sur les dix dernières années, de réduire les incidents de 50% et réduire le temps de coupures», avance M. El Ouazzani avec des chiffres à l’appui. D’ailleurs, le temps moyen de coupures est passé de 3h27 en 2002 à 32 minutes en 2014, soit une baisse de 84,54%.
Mieux encore, le BCC permettra, selon l’interlocuteur, «d’optimiser le fonctionnement technique du réseau». Ceci étant, M. El Ouazzani a rappelé que la filiale a, pour l’heure, réalisé 5 MMDH d’investissements sur 14 MMDH prévus pour la durée 2002-2028. Aussi, l’entreprise enregistre, selon le DG délégué, un taux de satisfaction de 89% et gère un million de compteurs.
De plus, 97% des factures sont établies sur la base d’index réel. De même, un client sur deux a vu le jour. «On a doublé les clients de la wilaya de Rabat- Salé-Zemmour-Zaër», ajoute-t-il. En outre, Redal, qui dispose d’une station de prétraitement des eaux usées à Rabat, prévoit une autre à Salé. «On ne peut lancer le projet que lorsque les autorisations d’acquisition du terrain sont obtenues», souligne M. El Ouazzani.