Le collectif autisme Maroc dénonce «la campagne sournoise visant à semer les amalgames» à travers les réseaux sociaux et certaines ondes de la radio. Il précise n’avoir aucun lien avec la marche bleue annoncée le 7 janvier.
L’organisme assure à cet égard que son approche est basée sur les droits de l’Homme et «la collaboration avec toutes les forces vives, loyales et honnêtes du pays». Cet appel lancé vise, selon le collectif autisme Maroc, à alerter l’opinion publique, les professionnels et les organisations des personnes en situation de handicap et celles œuvrant dans le domaine de l’autisme sur le discrédit que peut apporter une telle campagne à l’action associative. Par ailleurs, le discours et les messages véhiculés par ce que qualifie le collectif de «certaines parties» démontrent que les vrais objectifs d’une telle campagne sont imprégnés de sous-entendus visant à semer le doute sur les rôles des associations et réseaux œuvrant dans les domaines du handicap et de l’autisme.
Le collectif pointe du doigt l’absence avérée des mécanismes du plaidoyer et des approches d’implémentation des revendications dans le cadre du contexte socio-économique national aux parties suscitées. Plus encore, le collectif dénonce une tendance à attaquer indûment l’action associative. Une tendance en parfait décalage avec les dispositions constitutionnelles qui ont érigé les organisations au rang des institutions constitutionnelles qui jouent un rôle clé dans le processus participatif autour des politiques publiques. Le collectif tient également à préciser que ces parties ont eu recours à «certaines méthodes déplacées», telles que la propagation de malentendus concernant la partie responsable de l’engagement des dépenses issues de la Caisse de cohésion sociale ou encore falsifier la réalité en alléguant que le collectif ne représente pas les parents «alors que ce sont les familles qui l’ont créé», précise l’organisme.