Elles sont aujourd’hui de plus en plus d’entreprises à embrasser le concept du Knowledge Management (KM). Concept qui met en avant l’idée que des connaissances d’une organisation, comme le savoir de ses employés, les procédures de travail, les relations et les échanges, sont quelques uns des éléments critiques de la création de valeur.
En élaborant une stratégie de gestion de la connaissance, les entreprises peuvent ainsi mieux anticiper et répondre aux opportunités qui s’offrent à elles. Cela implique de développer des processus, des méthodologies et des outils informatiques (Intranet, Extranet, portails, bases de données, communautés d’experts) et d’aller vers une culture de l’apprentissage continu, du travail collaboratif et du partage des connaissances.
Le Knowledge Management est en fait la gestion, par des moyens informatiques, des informations significatives qui sont acquises par une entreprise et qui y circulent, de manière à créer un système interactif de formation continue. L’objectif est de déboucher sur une meilleure qualité des produits et des services, ainsi que sur une plus grande compétitivité de l’entreprise. Pour bien manager les connaissances, il faut associer experts en ressources humaines et experts en NTIC. Cependant, le terme Knowledge Management a parfois tendance à être utilisé abusivement pour désigner tout traitement un tant soit peu évolué de l’information. Ce qui est loin d’être vrai. Le Knowledge Management est une démarche stratégique pluridisciplinaire, visant à atteindre l’objectif fixé grâce à une exploitation optimale des connaissances de l’entreprise. Exploitation s’appuyant sur un système informatique et surtout sur un management approprié.
L’entreprise fait ainsi appel à un consultant KM pour optimiser sa gestion des connaissances vers son objectif et ainsi favoriser son développement. Le consultant apporte un diagnostic objectif, en toute impartialité, de la problématique et de la mise en oeuvre de solutions appropriées. Il apporte également des idées nouvelles et un dynamisme. Il joue en fait le rôle de catalyseur. L’entreprise réalise, elle-même, la mise en oeuvre, accompagnée dans sa démarche gestion des connaissances par son consultant.
Le consultant KM fixe d’abord l’objectif que veut atteindre l’entreprise à travers le knowledge Management. Il identifie par la suite les connaissances stratégiques complémentaires, pour finalement choisir le support informatique à même de favoriser le déploiement de ces connaissances grâce à un management approprié. Le knowledge manager doit ainsi lier une certaine connaissance des solutions informatiques, une bonne compréhension de l’entreprise et de ses modes de fonctionnement et des capacités d’animation et de pilotage qui le distinguent nettement du documentaliste. Le principal problème est évidemment de justifier le recours à un Knowledge Manager. Les projets KM ont en effet de fortes chances d’être coûteux et, parfois, même d’induire un certain bouleversement dans les habitudes. Faire appel à une telle discipline a pourtant fait ses preuves. Faire l’inventaire des compétences existantes, constater les écarts entre l’état actuel du savoir-faire et son état désiré et nécessaire, anticiper sur ce qui serait perdu si un individu ou un groupe compétent venait à quitter l’entreprise, peut en effet se révéler un bon moyen pour justifier l’introduction d’un système de management des connaissances.