Le Maroc entre de plain-pied dans l’ère de l’e-publicité. Le marché est à ses premiers balbutiements, mais il promet vu le nombre croissant de Marocains et de Marocaines qui découvrent les vertus d’un monde virtuel.
À fin 2008, le parc total Internet a atteint 757.453 abonnés en réalisant une hausse de 43,98% par rapport à 2007 et de 89,49% par rapport à 2006, selon les statistiques de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT).
Selon Internet World Stats, le nombre d’internautes au Maroc dépasse les 7 millions de personnes. De quoi séduire plus d’un annonceur. «Internet s’immisce dans nos téléphones portables et dans les espaces publics grâce au wifi et la 3G. Internet est partout et nulle part à la fois, le temps ne compte plus», explique Soufiane Aboulfaouz, manager d’Adwebmaroc, la premère régie publicitaire au Maroc offrant un ensemble de prestations de service organisées autour de la publicité sur Internet. «Il existe cependant encore des barrières à sa vulgarisation. Malgré la baisse significative des prix de vente du matériel informatique, la télévision arrive encore en tête de liste des équipements à posséder, mais pour combien de temps encore? La convergence PC télé est en bonne marche», ajoute-t-il. Pour les novices dans le secteur, ils ont à choisir entre des campagnes basées soit sur le volume soit sur la performance. Les campagnes basées sur le volume sont largement utilisées pour faire passer des messages, installer une marque ou faire connaître un produit. La motivation de l’annonceur est axée sur le message qu’il veut passer à la cible recherchée. Pour les campagnes basées sur la performance, elles ont comme objectif de déclencher un évènement particulier en ligne : la saisie d’un formulaire, une demande d’information, l’achat d’un produit ou d’un service. «Ces deux formes conditionnent le mode d’évaluation du coût des campagnes. Les campagnes au volume ont un coût proportionnel à la quantité de bannières distribuées, tandis que les campagnes à la performance sont valorisées proportionnellement au nombre d’occurrences de l’évènement attendu quelle que soit la quantité de messages délivrés. Dans ce dernier cas, c’est le prix unitaire d’une occurrence qui est déterminé : une fiche prospect, un clic, un achat», indique M. Aboualfaouz.
En un clic, on peut désormais payer sa facture d’eau et d’électricité avec Lydec, acheter un billet d’avion chez la RAM, préparer un voyage, réserver une chambre d’hôtel, connaître son solde bancaire…Plusieurs entreprises marocaines se mettent aujourd’hui à l’heure d’Internet.
Le client et l’entreprise sont tous les deux gagnants. Le client pour y avoir à régler ses affaires en peu de temps et parfois même à moindre prix comme pour les billets d’avion en vente sur ligne. Pour les entreprises, c’est tout bénef. «Ce qu’a permis Internet, nul autre media ne l’a permis : La maîtrise de bout en bout du cycle de vente sans rupture de chaîne. Quelques clics séparent la visualisation d’une réclame pour des vacances de rêve et l’achat du séjour. La dégradation de la valeur du message est faible, et l’agence de voyage maîtrise au sein d’un unique environnement l’ensemble de son processus», remarque ce spécialiste.
E-pub : Quels avantages ?
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