Le 17 novembre 2002, s’est tenu à Rabat le Conseil national de l’Union de l’action féminine qui s’est consacré à l’examen des derniers développements concernant le dossier de la femme, notamment à la lumière des nouvelles donnes survenues sur le plan politique.
A l’issue de cette réunion, le Conseil a considéré que la mise en place d’un quota au niveau de la représentativité des femmes dans la chambre des représentants, constitue un acquis important et un triomphe pour les forces de la modernité et du progrès au Maroc, néanmoins, il a estimé que l’exclusion des femmes des postes de responsabilité au niveau des instances dirigeantes du Parlement constitue un fait négatif. Dans le même ordre, l’annulation d’un ministère chargé des problèmes de la femme, avance l’union, ne concorde guère avec le processus de développement initié depuis 1998 et va à l’encontre des aspirations des femmes marocaines.
Sur ce, l’Union de l’action féminine réitère son attachement à la création d’un ministère spécifique chargé des conditions de la femme et attire l’attention sur les dangers qui guettent toute volonté allant dans le sens de l’épanouissement de la femme.
L’Union a insisté, en outre, sur la nécessité de création d’un Conseil supérieur pour la femme qui constitue, depuis plus de deux décennies, l’une de ses revendications, qui sont adoptées dans bon nombre de pays, en tant qu’instance de débats et de consolidations des institutions démocratiques. De surcroît, dans l’attente de la promulgation du projet du nouveau code de statut personnel, l’accent a été mis sur la nécessité de toute réforme visant à mettre un terme à la discrimination entre les sexes et à la protection des femmes et des enfants.
Dans ce cadre, le Conseil national précité a décidé d’organiser une campagne de sensibilisation des femmes sous la devise :«Je veux une solution».Enfin, un appel a été lancé pour plus de coordination entre les différentes associations des femmes.