Société

Le PPS en quête d’une nouvelle vision de la pratique politique

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Les militants du parti du Livre décident de l’avenir de leur formation politique. Le PPS a tenu du vendredi 28 au dimanche 30 mai, à Bouznika, son huitième congrès national. Au menu des travaux du congrès, figuraient la définition des choix politiques du parti et le renouvellement des structures dirigeantes. Durant ces trois jours, les militants du PPS étaient au rendez-vous pour présenter «une nouvelle vision de la pratique politique et de l’esprit socialiste». Près de 2000 congressistes ont pris part à ce congrès tenu sous le signe «Une nouvelle génération des réformes pour le Maroc de la démocratie». Le huitième congrès du PPS se veut une occasion pour les dirigeants du parti pour une évaluation critique du parti au cours des ces quatre dernières années. Il est question pour ce parti socialiste de se ressaisir en perspective des prochaines élections législatives, sachant que lors des dernières élections communales il avait obtenu des résultats «décevants» comme l’a souligné les dirigeants du parti du Livre, en occupant la huitième place avec 1.102 sièges. Dimanche, à l’heure où nous mettions sous presse, les congressistes du PPS s’attelaient toujours sur l’élection des membres du comité central du parti. Ce n’est donc qu’en fin d’après-midi que l’identité du nouveau secrétaire général du PPS devait être connue, en plus de l’élection des membres du secrétariat général. La partie se jouait entre Nabil Benabdellah et Saâd Saâdi, bien que les observateurs donnent comme favori l’ancien ministre de la Communication. A noter qu’Ismaïl Alaoui avait signalé son intention de ne pas présenter sa candidature pour un autre mandat. Toujours dans le cadre de la séance de clôture du congrès, les congressistes devaient déterminer la composition du Conseil de la présidence, une nouveauté pour cette formation politique. Ce conseil devra comprendre les figures emblématiques du parti, avec une éventuelle désignation du secrétaire général sortant, Ismaïl Alaoui. La séance d’ouverture du congrès, vendredi, a été marquée par la présence du Premier ministre Abbas El Fassi, du président de la Chambre des représentants, Abdelouahed Radi, du président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, ainsi que de plusieurs ministres, des dirigeants des partis politiques, des délégations étrangères et des représentants de la société civile et des syndicats. Cette séance a été marquée, également, par l’absence des dirigeants du PJD. Dans son allocution lors de la séance inaugurale, M. Alaoui a appelé à un consensus entre les partenaires politiques les plus influents dans le pays, dans le cadre d’un «nouveau contrat politique». Cet impératif émane, selon M. Alaoui, de la nécessité de faire évoluer la phase de transition démocratique, en tant qu’étape avancée dans le processus démocratique en vue d’entamer une nouvelle étape de l’exercice de la pratique démocratique saine et normalisée. S’agissant des alliances du PPS, il a indiqué que «l’alliance naturelle du parti s’oriente fondamentalement vers les composantes de la Koutla démocratique et les différentes composantes de la gauche, tout en se montrant ouvert sur tous les démocrates». La journée du samedi a été marquée par la présentation et l’adoption du rapport de la commission des mandats, des candidatures et du dépouillement. Les rapports des trois autres commissions chargées de l’examen des projets et documents politique, économique, social et culturel du parti ont été également adoptés.

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