Société

Le Premier ministre rencontre les partenaires sociaux

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Le dialogue social a repris lundi 13 octobre au siège de la Primature. Le deuxième round du dialogue social a été marqué par la participation des principales centrales syndicales et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Dans une allocution prononcée à cette occasion, le Premier ministre, Abbas El Fassi, a affirmé que l’institutionnalisation du dialogue social reflète la confiance régnant entre le gouvernement et les partenaires socio-économiques et la tendance saine sur laquelle est engagée la concertation entre les partenaires sociaux. M. El Fassi a confirmé que «le gouvernement aspire à ce que ces échanges traduisent la volonté commune de consacrer davantage la culture de dialogue à travers des engagements contractuels, selon un échéancier bien défini et un package de dispositions précises et d’engagements mutuels clairs». Selon un communiqué de la Primature, cette orientation sera renforcée par la création du Conseil économique et social, en vue de garantir la participation des acteurs économiques et sociaux, dans un cadre institutionnel, à la proposition de politiques économiques et sociales dans ce domaine et à la mise en place d’un cadre permanent de dialogue social responsable.
Le Premier ministre a affirmé, par ailleurs, que le gouvernent s’attelle à l’élaboration de textes juridiques destinés à renforcer la législation du travail, les libertés et droits syndicaux, à développer les mécanismes de protection sociale des salariés et à réformer le statut de la fonction publique. L’enthousiasme dont fait preuve le Premier ministre lors de la relance du dialogue social, se traduit par un pessimisme au sein des centrales syndicales. Ainsi, le SG adjoint de la CDT, Abdelkader Zaïr, a souligné dans une déclaration à ALM que «les points évoqués dans l’ordre du jour proposé par le Premier ministre concernent essentiellement les questions du droit à la grève et les libertés syndicales». Le responsable de la CDT a revendiqué également «une répartition équitable des 16 milliards de dirhams qui seront débloqués entre l’ensemble des salariés». Pour ce qui est de l’Union nationale des travailleurs marocains (UNTM, proche du PJD), son SG, Mohamed Yatim, déplore l’absence d’un « réel dialogue social». «Le gouvernement vient entendre les propositions des différentes centrales syndicales. Puis, il rencontre le patronat. Et enfin, il propose des offres qui ne répondent pas à nos attentes.  Il n’y a pas de commissions techniques qui veillent sur les négociations et peuvent évaluer les précédents rounds du dialogue», a-t-il ajouté. Pour sa part, Abdelaziz Iwi, membre du bureau central de la FDT, plaide pour «la réglementation du droit à la grève qui ne doit pas s’appliquer uniquement au secteur privé, il faut la généraliser à tous les secteurs».

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