Société

Les bus de tous les dangers

Être dans l’obligation de prendre un bus à Fès, pour une raison ou une autre, fait exposer à différents problèmes tout au long du parcours. Un bon nombre des habitants de la capitale spirituelle du pays se voient démunis d’un service de transport public en commun à la hauteur de leurs besoins surtout ceux qui habitent dans les quartiers périphériques, populaires et populeux.
Ainsi, étudiants, fonctionnaires, ouvriers et petits marchands des quartiers Aïn Haroun, Ben Debbab, Bab Ftouh, Ben Souda vivent le cauchemar chaque jour. En effet, les engins, mis en service dans ces lignes, sont dans un état mécanique qui laisse à désirer et tombent souvent en panne au milieu du parcours. Autre problème. Le non-respect des horaires des départs, des arrêts-obligatoires et l’excès de vitesse constituent les vecteurs de cette matrice. S’ajoute à tout cela le comportement de certains conducteurs de ces engins.
Ils se permettent de s’arrêter pendant plusieurs minutes, on imagine l’atmosphère interne du bus en cette période de chaleur, en vue de s’approvisionner en «Harcha ou Mllaoui». Le receveur explique aux autres usagers que le chauffeur n’a pas encore pris son petit-déjeuner, son goûter ou tout simplement c’est le moment de prendre son café noir. Ces petites mauvaises habitudes passent malheureusement avant les études pour les uns et le travail pour les autres. Et puisque ces bus sont toujours surchargés, la question des pickpockets bat son plein. Les résidants de la ville conseillent à leurs visiteurs de laisser leurs documents et leur argent à la maison s’ils veulent emprunter un bus, notamment le soir.
Il faut dire que si le citoyen a droit à la scolarisation, à la sécurité au bien-être, il a aussi le droit de bénéficier d’un transport public répondant à ses besoins et ses exigences. S’il paie un service, il a le plein droit d’être bien servi.

• Lahcen Meddas
Correspondance régionale

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