Société

Les filières de l’avenir

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A l’approche des examens du baccalauréat, c’est le souci de l’orientation qui refait surface. Une question revient alors avec insistance : que faire une fois son Bac en poche ? En plus des réponses classiques sur tel ou tel cursus universitaire, les lycéens sont actuellement de plus en plus orientés vers des métiers ou encore vers des secteurs d’activité porteurs.
Les élèves d’aujourd’hui pensent avant tout à planifier et décider de leur devenir professionnel. En effet, ils ont déjà les yeux pleinement tournés vers leur avenir. D’ailleurs, les futurs bacheliers répètent qu’ils ne considèrent pas le Bac comme un aboutissement, mais plutôt comme le commencement de « la vraie vie ». La bataille se fera après sur le marché du travail. C’est pour cela que, pour eux, la «victoire du Bac» n’est finalement qu’une sorte de «passeport» qui servira à leur ouvrir les «portes de l’avenir». Ainsi, en matière d’orientation, les futurs bacheliers ne se contentent plus de se faire énumérer les filières et cursus universitaires qui existent. Ils essaient, en fait, de découvrir, de façon concrète, les métiers et secteurs d’activité les plus prometteurs.
Les diplômes les plus prometteurs sur le marché du travail sont, en effet, ceux délivrés par les grandes écoles et instituts supérieurs dont notamment les diplômes en tourisme, hôtellerie et restauration, transport et télécommunication, administration, gestion, finance et commerce, sciences de l’information et industrie.
Les diplômes délivrés par les université restent pour leur part beaucoup moins prisés sur le marché du travail. C’est certainement la raison pour laquelle la grande hantise des milliers de jeunes bacheliers est celle de « finir à la fac ». Cependant, il faut absolument signaler que les universités sont en train de s’ouvrir sur des formations nouvelles et qui sont particulièrement appréciées. Autres formations qui ont la cote. Il s’agit de celles dites «professionnalisantes». Il est vrai que les bacheliers se bousculent toujours autant au portillon de la Faculté de médecine, des écoles d’ingénieurie, des classes préparatoires et d’une poignée d’écoles publiques. Mais ils sont également de plus en plus nombreux à émettre le désir de suivre une formation professionnelle qualifiante. Ce type de formations est, en fait, considéré par les jeunes comme une issue prometteuse plus que nécessaire pour leur intégration dans le monde de l’emploi.
Ils ont totalement raison, estiment bon nombre de professionnels qui recherchent des profils en adéquation avec leurs besoins. Les filières courtes sont également de plus en plus recommandées. A condition tout de même qu’elles garantissent des passerelles ultérieurement pour accéder au monde du travail. Ce type de formation a l’avantage de se tourner vers les disciplines les plus «professionnalisantes», en intégrant des stages et en assurant l’implication de praticiens dans l’enseignement.
Ainsi, une chose est sûre : aujourd’hui, les bacheliers souhaitent généralement entreprendre des études qui jouissent d’une bonne réputation chez les entreprises et qui proposent des formations professionnelles et spécialisées.

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