Le bras de fer se poursuit entre la CNOPS et les gynécologues du privé. Dans un communiqué publié récemment, les gynécologues obstétriciens privés ont décidé qu’à partir du 1er mai 2019, ils n’accepteront plus les prises en charge de la CNOPS relatives aux accouchements.
Les futures mamans sont appelées «à régler les frais directement à la clinique et au médecin, et à réclamer le remboursement à la CNOPS par la suite», peut-on lire dans le communiqué. Cette riposte des gynécologues fait suite à la décision de la Caisse à partir du 1er mai de conditionner le paiement de toute césarienne à la production d’un rapport médical justifiant médicalement le recours à cette pratique.
Toute césarienne non médicalement justifiée sera payée sur la base du forfait de l’accouchement par voie basse. La CNOPS avait justifié cette nouvelle mesure par le taux élevé du recours à la césarienne. En 2017, la Caisse a compté 30.583 cas d’accouchement, dont 18.522 réalisés par césarienne (61%).