Société

Les importations en hausse de 49%

La détermination des prix des céréales dépend des cours mondiaux et de la réglementation de l’importation de ces denrées. Pour en savoir plus, le bulletin publié par le Crédit agricole, «Conjoncture Agricole» a repris les commentaires de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) relatives aux perspectives de l’alimentation. C’est ainsi qu’on apprend que : «la récolte céréalière mondiale de cette campagne a été revue à la baisse pour atteindre 1 878 millions de tonnes, tandis que la demande prévue est de 1 938 millions de tonnes». La même source annonce la baisse prochaine des stocks mondiaux des céréales à l’horizon 2003. Concernant, le Maroc, la publication du Crédit Agricole souligne que les prix des céréales enregistrés au mois de juin dernier «demeure quasi-identique» par rapport au mois précédent, soit en mai. Toutefois, il est relevé une baisse sensible du prix de l’orge. Aussi, c’est une récolte dans les 50 millions de quintaux que prévoit l’institution pour cette campagne. Par ailleurs, elle considère que : «le maintien des prix stables après la moisson pourrait être considéré, comme normal».
Le ministère de l’Agriculture, pour sa part, a annoncé une superficie totale récoltée de 3 millions d’hectares. Les deux tiers de la surface sont concentrés dans les régions de Tadla-Tensift et Chaouia-Doukkala. Autre précision : 57% de la superficie est récoltée avec un outillage mécanique. De son côté, l’ONICL (Office national d’importation des céréales et légumineuses), donne les résultats de la collecte des céréales relatifs à la récolte 2002. Au 30 juin, la récolte a enregistré un chiffre de 4 923 mille quintaux, dont les 99% consistent en blé tendre. Son bulletin d’information «Filières Focus» précise que : «les importations de céréales réalisées du 1er au 30 juin ont atteint 2 409 mille quintaux, enregistrant ainsi une hausse de 49% par rapport à la même période de la campagne précédente».
Les effets de la sécheresse en matière d’assurance commencent à se traduire par des chiffres. C’est ainsi que selon le ministère de l’Agriculture, «la superficie assurée contre la sécheresse par la MAMDA s’élève à 221 610 hectares pour 23 688 adhérents contre 244 000 hectares la campagne dernière avec 33 000 adhérents ». De même source, il est noté une amélioration de 3 points par rapport à l’année précédente à la même date, au niveau du taux de remplissage des barrages à usage agricole, arrêté au 28 juin 2002, qui revient à 54%. Aussi, suivant les périmètres irrigués, les taux de remplissage s’inscrivent comme suit : le Loukkos atteint 94%, suivi de la Moulouya avec 85% et le taux le plus faible enregistré concerne le Tafilalet avec 21%.

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