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Les métiers de la pharmacie

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Le pharmacien d’officine est un acteur important du système de santé. Outre la délivrance des médicaments et des produits de santé prescrits par le médecin, sa mission consiste également à conseiller le patient et l’informer sur la bonne utilisation du médicament. Son conseil est sollicité pour répondre à des problèmes de santé passagers, en matière d’hygiène et de soins.
Mais comment devenir pharmacien au Maroc ? Vous qui souhaitez exercer ce métier, sachez que les études de pharmacie sont ouvertes aux bacheliers scientifiques ayant effectué deux années d’études universitaires scientifiques de biologie et géologie.
Un passage obligatoire par la Faculté des sciences qui permet aux étudiants d’enrichir leurs connaissances dans le domaine des sciences chimiques et biologiques. L’accès aux études pharmaceutiques est soumis à la réussite du concours d’entrée. Seule une centaine de candidats sont recrutés et inscrits ainsi à la première année à la Faculté de pharmacie de Rabat, l’unique établissement du Royaume qui dispense cette formation. Les études durent quatre années et sont organisées par modules constitués des épreuves théoriques et pratiques. Les stages, dont le dernier étalé sur toute la quatrième année, sont destinés à former sur le plan pratique les étudiants en pharmacie dans les Centres hospitaliers universitaires, officines, laboratoires et autres établissements agréés afin de les préparer à assumer leur mission avec efficacité.
Il faut noter que l’obtention du diplôme de docteur en pharmacie est subordonnée à la soutenance d’une thèse. Après avoir réussi ses études, le pharmacien est donc prêt à entrer dans le monde du travail. Mais pour exercer son métier, une autorisation spéciale est nécessaire. Ce document est délivré par le secrétariat général du gouvernement après avis du ministère de la Santé qui effectue son enquête. Concernant les débouchés du diplôme, la profession de pharmacien ouvre plusieurs portes.
«Il y a plusieurs débouchés pour le diplôme de doctorat en pharmacie. Les diplômés peuvent ainsi œuvrer en pharmacie hospitalière, industrielle ou travailler dans une grossisterie. Concernant l’industrie pharmaceutique, ils peut travailler dans l’assurance qualité, la production ou encore dans le laboratoire de contrôle des médicaments», explique Ali Ghandi, directeur de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP). En somme, les diplômés peuvent se spécialiser dans les laboratoires d’analyse ou de recherche, en industrie ou dans les services publiques.
Les diplômés auront l’embarras du choix. Au Maroc, on compte 35 laboratoires autorisés fabricants et importateurs.
L’adoption du projet de loi portant code du médicament et de la pharmacie en 2006 permettra davantage de développer ce secteur. «Le nouveau code du médicament et de la pharmacie apporte plusieurs nouveautés. La grande avancée de ce nouveau texte porte sur la libéralisation du capital de l’industrie pharmaceutique», ajoute M. Ghandi. Cette nouvelle disposition sera favorable au développement et à l’investissement dans ce secteur prometteur. En effet, les opérateurs étrangers pourront ainsi investir dans ce domaine. Les industriels marocains pourront également tirer profit en augmentant le niveau de leur investissement pour pouvoir s’introduire dans les marchés internationaux. La libéralisation du capital de l’industrie pharmaceutique ouvre la porte aux banques et aux groupes financiers pour investir dans ce créneau porteur.

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