La déroute des séparatismes du polisario s’aggrave de jour en jour.
Un des membres de leur direction a appelé mardi le Conseil de sécurité de l’ONU à choisir l’option d’un référendum d’autodétermination pour le Sahara pour résoudre le conflit qui oppose, dit-il, « le Maroc au Polisario au sujet de ce territoire ».
Pour justifier cette position, il s’est estimé en mesure de donner de leçon à la communauté internationale.
Un ton grave qui témoigne de l’impasse auquel s’est heurté le mouvement des séparatistes, et en vue de couper court à l’initiative du Président algérien Abdelaziz Bouteflika, qui demande la partition du Sahara marocain et qui ignore totalement l’existence de l’Etat fantoche « RASD » il annonce que « le Conseil de sécurité est maintenant face à ses responsabilités.
La voix de la sagesse, ajoute-il, c’est le référendum. C’est la seule solution qui puisse contribuer à la paix et la stabilité dans la région », a-t-il déclaré à l’AFP, à l’issue d’une conférence de presse à la Haye.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, rappelle-t-on, doit se prononcer sur quatre options présentées en février par le Secrétaire général, Kofi Annan, pour le règlement de la question du Sahara marocain.Le plan de paix onusien prévoyant un référendum d’autodétermination des populations marocaines au Sahara et accepté par le Maroc et les autres parties en 1988 n’a jamais abouti, en raison des manoeuvres des séparatistes et des services militaires algériens .
Pour débloquer cette situation et suite à la pression algérienne, Kofi Annan a proposé, en février dernier, quatre options: la première consiste à imposer un plan de paix des Nations-Unies sans attendre un consentement des deux parties en organisant un référendum d’autodétermination. La seconde implique une révision par James Baker, l’émissaire onusien, des propositions d’autonomie sous souveraineté marocaine qui seraient ensuite présentées sous une forme non-négociable aux parties.
La troisième option, proposée par l’Algérie, envisage une partition des territoires.
En dernier recours, le secrétaire général propose de reconnaître que « les Nations-Unies ne peuvent pas résoudre le problème » sans une avancée d’une ou des deux parties, ce qui impliquerait la fin de la Minurso.