Société

Libérer les prisonniers de Tindouf

L’association des victimes des violations des droits de l’Homme par le « Polisario » attire l’attention de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, James Baker, sur les atteintes aux droits de l’Homme perpétrées par la direction du « Polisario ».
Dans une lettre ouverte adressée à M. Baker, et à travers lui au secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan et à la communauté internationale, l’association, basée à Laâyoune, rappelle les violations des droits de l’Homme commises par la direction du « Polisario », celle-là même avec laquelle « vous allez vous entretenir » lors de la prochaine tournée dans la région, écrit l’association.
Cette situation est le résultat de la politique séparatiste du « Polisario », poursuit la lettre tout en saluant les « intenses efforts déployés » par M. Baker pour rapprocher les vues des protagonistes, ajoute l’association dans cette lettre parvenue lundi à la MAP.
Elle rappelle les différentes options proposées pour la résolution du conflit, à savoir l’opération référendaire qui a échoué à cause des tentatives du « Polisario » et de l’Algérie de faire participer des populations de Béchar et Tindouf, des Sahraouis d’origine algérienne, le régime de l’autonomie, option acceptée par le Maroc mais refusée par le « Polisario » et l’Algérie car ne donnant aucune place aux Sahraouis d’origine algérienne.
L’option du partage du territoire proposée par l’Algérie demeure une solution inacceptable car supposant la séparation des membres d’une même famille. »85 % des populations des camps de Tindouf sont d’origine algérienne » et ceux qui ont été assassinés dans les geôles du front « Polisario » sont des Sahraouis issus du territoire objet du conflit, souligne l’association qui fonde « tous ses espoirs » sur la compréhension de M. Baker pour qu’il soit sensible à la question des atteintes aux droits de l’Homme perpétrées par le « Polisario ». L’association rappelle qu’Amnesty international a déjà rendu publiques des résolutions à l’encontre des dirigeants du « Polisario » en 1999, 2000, 2001 et 2002, pour les crimes commis à l’encontre des Sahraouis et demandé à l’Algérie de les traduire en justice, sachant que ce pays est signataire de la convention de Genève.

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