Le procès à Tripoli de Max Galdi, un des deux Suisses accusés d’activités économiques illégales a été reporté, samedi, au 30 janvier en raison de l’absence de l’accusé à l’audience, a annoncé l’avocat des deux hommes d’affaires retenus en Libye depuis un an et demi. «Le juge a reporté le procès en raison de l’absence de Max Galdi», a indiqué Me Zahaf. Le procès du second Suisse, Rachid Hamdani, qui fait face aux mêmes accusations, devait se tenir dimanche, a précisé l’avocat. Max Galdi, chef de la filiale en Libye du groupe d’ingénierie helvético-suédois ABB, et Rachid Hamdani, responsable d’une PME suisse, sont réfugiés à l’ambassade de Suisse à Tripoli avec interdiction de quitter le territoire libyen. Les deux Suisses sont par ailleurs jugés séparément pour une autre affaire : en novembre, ils ont été condamnés par contumace à 16 mois de prison ferme pour «séjour illégal» en Libye, et leurs procès en appel ont été de nouveau reportés cette semaine, au 28 janvier pour M. Galdi et au 24 janvier pour M. Hamdani. Les deux hommes n’ont jamais assisté à leurs procès par crainte d’être arrêtés à leur sortie de l’ambassade. Ils avaient été arrêtés le 19 juillet 2008, en Libye, peu après l’interpellation musclée à Genève d’un fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, Hannibal, et de son épouse, sur une plainte de deux domestiques accusant leur employeur de mauvais traitements.