"Cependant, la publication du rapport, qui comporte plusieurs volumes, interviendra quand le roi Mohammed VI en aura pris connaissance. Le souverain se trouve actuellement au Japon", a-t-il précisé.
L’IER, créée par le roi Mohammed VI en 2003, est chargée de régler les dossiers des graves atteintes aux droits de l’Homme commises au Maroc durant les "années de plomb".
Regroupant d’anciens militants des droits de l’Homme, l’IER a organisé à partir de décembre 2004 des "auditions publiques" d’anciennes victimes de la répression politique, les premières tenues à Rabat ayant été diffusées en direct à la télévision nationale.
Première de ce genre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la commission marocaine, dirigée par des militants respectés des droits de l’Homme qui ont eux-mêmes subi la répression, a interrogé des milliers de victimes et mené de nombreuses enquêtes dans différentes régions du royaume.
Plusieurs ONG des droits de l’Homme, locales et internationales avaient salué le travail de l’IER, première instance du genre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord tout en soulignant la nécessité qu’elle mette fin à l’impunité des responsables présumés des atteintes incriminées.