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Littoral de la commune de Harhoura : Un appel d’offres pour identifier les zones à risques

© D.R

Cette zone a été touchée par des évènements exceptionnels qui ont engendré des dégâts humains et matériels

Point de rencontre entre la mer et la terre, le littoral est caractérisé par des conditions climatiques instables et un effet d’érosion qui peut avoir des conséquences sur les constructions environnantes. C’est probablement le cas du littoral de la commune Harhoura relevant de l’Agence urbaine de Skhirate-Temara. Cette dernière vient en effet de lancer un appel d’offres pour l’identification des zones à risques au niveau du littoral de cette commune. Et pour principale cause, ladite zone a été gravement touchée par des évènements exceptionnels qui ont engendré des dégâts humains et matériels, à en croire la commune de Harhoura.

A l’origine, plusieurs incidents ont poussé donc celle-ci à initier cette étude, notamment les houles de 7 mètres de hauteur qui ont causé l’effondrement de bungalows à la plage de Guy ville ainsi que l’endommagement et submersion partielle de villas et d’hôtels le 6 janvier 2014. S’en est suivi le décès d’une personne après avoir été surprise par une vague de 7 mètres de hauteur sur la plage de Val d’Or. Sur le terrain, cette zone s’étend du lotissement de la fondation Hassan II jusqu’à l’embouchure de Oued Ykem sur une distance de 13 kilomètres. Sur le plan juridique, cette partie comprend tout le périmètre de la zone de protection, prévu par le plan d’aménagement homologué de Harhoura approuvé par décret n°2.15.518 du 15 juillet 2015 et publié au B.O n°6381 du 27 juillet 2015. Le terrain est caractérisé par une diversification lithologique marine et dunaire (à savoir diverses formes de roches) et des structures géomorphologiques fragiles (diverses formes de relief terrestre).

Globalement, le littoral interface entre la terre et la mer est une zone très mobile et évolutive directement soumise aux phénomènes marins. Il est donc particulièrement sensible aux risques littoraux, notamment l’érosion du trait de côte et la submersion marine. Actuellement, «le réchauffement climatique semble sans équivoque avec une élévation du niveau marin. Les dernières années ont vu l’augmentation des dommages liés aux aléas naturels en particulier sur les côtes atlantiques marocaines résultant notamment de la concentration des populations et des activités dans les zones à risques», indique l’Agence urbaine de Skhirate-Temara. Cette évolution a aussi des conséquences sur le plan économique.

Ainsi, la submersion ou le phénomène de «surcôte» peut causer plusieurs dégâts qui se manifestent au niveau des infrastructures et des bâtiments comme l’inondation des terrains par l’eau salée, la destruction de bâtiments (notamment en front de mer), ou encore l’ensablement (bâtiments, rues). Partant de là, le déroulement de cette étude qui devra prendre deux mois s’effectuera en trois temps, à savoir le recueil des données relatives à la zone d’étude et analyse prospective des aléas côtiers, l’établissement de la carte d’identification des zones à risques et l’élaboration des termes de références des reconnaissances complémentaires.

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